le rouge et noir

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LE BELEM

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samedi 17 mai 2014

Le pirate et le roitelet huppé


Dame Viviane, commençait à s'ennuyer dans son château de Comper, même Merlin n'arrivait pas à lui rendre son si beau sourire. Il faut avouer que nous avions du mal, à quitter ces îles du Cap Vert. Mais dés que nous avons appris la mélancolie de notre amie, nous n'avons pas hésité à rejoindre les côtes Bretonnes.

La fée Viviane
Qu'il est bon de se retrouver, chez soi, et reprendre nos jeux aquatiques. Nos rires ont attirés Viviane qui de son balcon, nous a aperçu et nous a rejoint. Nous étions heureuses, de la voir si rayonnante.

Sur la rive, un beau pirate, se reposait, je ne me souvenais pas de l'avoir déjà croisé. Curieuse, j'allais m'approcher de lui, lorsque Viviane, une main sur mon épaule me dit : «  Tu vas l'effrayer, s'il te voit trop près. Seuls les animaux arrivent à l'approcher. Cela fait des mois que je lui accorde l'hospitalité, et je ne communique avec lui qu'avec l'intermédiaire de Merlin. Je ne sais ce qu'il a vécu comme épreuves, mais il a une peur terrible de la gente féminine, même avec une peau de phoque. »

Il me fallait trouver un moyen de l'approcher. J'ai demandé de l'aide à la fée des animaux, et voilà comment une selkie se transforme, en joli petit roitelet huppé. En quelque battement d'ailes, je suis arrivée près du beau pirate. Je me suis posée et en sautillant, je suis arrivée à atteindre son épaule.

Tout en douceur, je lui ai picoré le cou, il se laissait faire, et souriait, perdu dans ses pensées. Il ne m'en fallait pas plus, pour m'inviter à continuer mon exploration en toute innocence.
Il avait ouvert les yeux, et regardait le petit oiseau que j'étais avec plein de tendresse. Si seulement, il pouvait me regarder ainsi avec mon apparence réelle.
Puis j'ai eu un moment de frayeur, lorsque j'ai vu sa grosse main s'approcher de moi, c'est impressionnant comme tout paraît gigantesque lorsqu'on fait plus que quelques centimètres.


 Il m'a pris délicatement dans sa main, et avec son doigt, il me caressait et posa un doux baiser sur le dessus de ma tête.






Puis son regard se plongea dans le mien, et j'avais l'impression qu'il ne me regardait plus comme un oiseau... Il lorsqu'il me pris dans ses bras et m'embrassa, j'ai compris que son baiser, avait annuler l'enchantement de la fée des animaux et que j'étais redevenu une moussaillonne, jusqu'à ce que je décide de revêtir ma peau de phoque.