le rouge et noir

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LE BELEM

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lundi 28 décembre 2015

Une question me vient subitement


Vu l'heure tardive de mon passage au bloc, le chirurgien a préféré que je passe la nuit à la clinique, car je risquais d'avoir très mal, lorsque mon bras se réveillerait. En attendant j'avais surtout très faim. Un des patients était vraiment insupportable, il y en avait que pour lui. Lorsque l'agent hospitalier est arrivé avec mon repas, il m'a dit « il y a vraiment des gens égoïstes, vous auriez du sonner, avec ce monsieur, on a failli vous oublier ». Ils ont été à mes petits soins, leur préoccupation ne pas abrutir les patients de médicaments, mais ne pas non plus les voir souffrir. Ils m'ont fortement conseillé de les appeler dés les premiers tiraillements. Pour me donner le plus de chance de passer une bonne nuit à minuit,j'ai sonné et ils m'ont mis un antidouleur dans la perfusion, me voilà tranquille pour 6 heures. C'était sans compter sur cet imbécile qui avait sa chambre en face de la mienne, s'il n'a pas sonné 10 fois, s'en ai pas loin. Difficile de dormir dans de telles conditions. Et le personnel de lui dire vous empêchez tout le monde de dormir et pour rien ça suffit. Le monsieur s'est calmé à l'arrivée de l'équipe de jour...



Venant d'arriver dans ma nouvelle ville , je ne connaissais pas d'infirmière, j'ai donc demander conseille à la pharmacie. On m'a donné deux noms, en me disant qu'elles étaient toutes les deux très gentilles, mais qu'elles étaient métisses. A ces derniers mots, j'ai regardé la pharmacienne d'un regard d'incompréhension totale, pourquoi me dit-elle cela ? La pharmacienne de préciser « On m'a déjà reproché de ne pas l'avoir dit car ça dérange beaucoup de gens ». Mon infirmière est très sympathique et compétente, et je n'hésiterais pas à mon tour de la conseiller.



Une question me vient subitement, est-ce la raison pour laquelle ce patient a été odieux toute la nuit à cause de la couleur et les origines du personnel hospitalier de cette nuit  ?



dimanche 20 décembre 2015

Un court tournable


 

Il y a deux ans aujourd'hui, Bruno Henry m'invitait à un événement qui se déroulait au cinéma de Bobigny. C'est ainsi que j'assistais pour la première fois à une soirée du festival « un court tournable » organisé par Ayekoro Kossou

Depuis à chaque fois que mon agenda me le permet, j'assiste aux soirées « un court tournable » que ce soit au cinéma le Desperado dans le Quartier Latin ou au Théâtre douze Maurice Ravel dans le 12ème.

Les films sélectionnés par Ayekoro sont des invitations à toutes sortes de voyages, qui nous amènent à nous interroger sur différents sujets, comme le handicape, la maladie, les conflits, les faits de sociétés. Parfois ces films permettent de changer les choses, comme pour cet apiculteur, qui en prenant sa retraite condamnait ses abeilles à une mort certaine, aucun repreneur n'étant intéressé par son rucher. Un réalisateur a décidé de faire un film documentaire sur cet homme, et les abeilles ont été sauvées. Ce n'est qu'une petite goutte d'eau, mais ne dit on pas que les petites gouttes font les plus grands océans. Ayekoro, en programmant ces oeuvres participe à la distribution de ces gouttes d'eau.

« Les projections sont suivies d'un débat avec les réalisateurs, l'invité d'honneur, qui permet de créer un dialogue entre les spectateurs et ce milieu artistique ». J'apprends plein de choses lors de ces soirées et ce vendredi 18 décembre, c'est le nollywood que j'ai découvert.




Pour en savoir plus :

  https://www.facebook.com/UnCourtTournable/

http://www.uncourttournable.fr/

https://vimeo.com/149069389