le rouge et noir

le rouge et noir

LE BELEM

LE BELEM

mardi 27 juillet 2010

Mon royaume du soleil


Je ne voyais mon père que pendant les vacances scolaires car il vivait en Savoie où il tenait une supérette. Une année ma mère avait pris ses vacances pendant les vacances scolaires et voulait que je viennes avec elle à Nice pour le carnaval, en me précisant que mon père n’avait pas le temps de s’occuper de moi. J’ai essayé de lui faire comprendre la raison pour laquelle je préférais 1000 fois aller dans mon royaume du soleil, retrouver ma grande famille qui venait de tous les horizons.

Mon père n’avait jamais fait attention aux origines culturels ou religieuses pour embaucher son personnel, il préférais avoir un musulman comme magasinier sur qui il pouvait avoir entièrement confiance qu’un autre qui avait laissé les surgelés en plein soleil parce que le livreur avait du retard sur sa tournée et que le jeune homme était en pause. Il doublait quasiment son personnel pendant les vacances, et ces jeunes étudiants qui venaient travailler pour se payer quelques heures de skis étaient nourris et logés par mon père, ils étaient en quelques sortes des frères et des sœurs parfois que pour une semaine mais le plus souvent ils revenaient d’une année sur l’autre, et certains étaient là à chaque vacances.

Je passais mes journées sur les piste, si je ne m’étais pas trop attardé lors du petit déjeuner je faisais l’ouverture des pistes avec les pisteurs , vers 13h00, je retrouvais ma famille sur les pistes, on s’organisait des piques niques. Les jours de grands beau temps, si toutes les livraisons avait été faites mon père nous accompagnait , à 15h00 tout ce petit monde reprenait le chemin du magasin parfois mon père leur disait «je suis le patron et j’ai décidé d’aller boire un chocolat chaud des moniteurs avec ma fille,» il savait que ce serait calme au magasin que les touristes seraient sur les pistes.
Rien n’était plus beau, que la dégustation de ces vins chauds sur la terrasse «du plan du repos» avec le mont Pourri enneigé comme vis-à-vis. Il repartait vers la station et moi je repartais vers les cimes enneigées, en attendant de faire la fermeture des pistes.

Il y avait toujours une bonne odeur de thé à la menthe pour m’accueillir, et me réchauffer. Puis c’était celle des différentes épices du monde entier, en fonction de qui préparait le repas du soir, on se serait cru aux Antilles, en Inde, ou au Maroc. Ces repas étaient les plus beaux de ma jeunesse, même s’ils avaient lieux que dans un coin des réserves, ils étaient riches par leurs échanges culturels ,car il n’y avait aucuns sujets tabous autour de cette table. Et ces instants valaient tous les carnavals de Nice.

jeudi 22 juillet 2010

Un drôle de cheval

Pour mon tit chval

Il était un cheval qui galopait sur un forum et qui s'est arrêté chez une goutte d'eau, celle qui fait déborder les vases. Avec son espace du doux romantisme, il lui a redonné le goût de rêver. Au fur et mesure de leurs discussion il a su transformer cette goutte d'eau en goutelette, celle de la rosée du matin. Il semble loin le temps où elle lui disait par MP qu'elle était venue lire ses jolis poèmes, car elle n'osait pas laisser de commentaire, maintenant c'est elle qui en réclame :)
Il adore allé galoper sur les plages de l'Océan, mais il est toujours là quand elle a besoin de lui.

Parfois elle se demande s'il n'est pas pégase...

La rosée du matin

mercredi 21 juillet 2010

Un bel inconnu

Le stade Toulousain vient de remporter son 4ème titre de champion d’Europe.
Je décide de fêter cette victoire au pub où joue le beau Dam’s.
Il est 23 heures, le pub est bondé, j’arrive à trouvé une place face au comptoir, les guitaristes à ma gauche.
Fatiguée par la journée au stade, je me laisse emportée par la musique, en regardant vaguement un couple qui danse.
Soudain je me sens attirée par un regard, puis un sourire à tomber, et toute trace de fatigue disparait.
Il est là près du comptoir, comme moi il est venu fêter la coupe gagnée par les rouges et noires, du moins celui qui l’accompagnait puisqu’il portait les mêmes couleurs que moi.
J’essaie de me concentrer sur la prestation de Dam’s et Thomas mais je ne peux m’empêcher d’observer ce bel inconnu blond.
Il discute avec ses amis, un formidable à la main, son regard bleu, rieur et franc n’arrête pas d’aller vers ma direction. Il a des traits virils, quelques petites rides, ô combien charmante et ce sourire…

Puis une petite voix dit : « maman on rentre je suis fatiguée»


La rosée du matin

Une ballade à Paname

Une envie subite m’a pris d’aller déguster une glace avant d’aller voir Dam’s.
En raison de la canicule (il faut bien une excuse) j’ai pris le funiculaire pour arriver dans ce ravissant village qui surplombe Paname.
En deux minutes, le dépaysement total.
Le lieu phare de la peinture la place Du tertre où l‘on trouve des croûtes vendues par les nombreux caricaturistes, ses restaurants avec leurs serveurs en titi parisiens. Je me dirige vers mon glacier préféré accompagnée des flonflons d’un accordéon, d’un piano…
Mon péché de gourmandise en main, j’entame la descente vers la rue du Calvaire.
Un banc me tend les bras afin de pouvoir admirer le scintillement de la grande dame et déguster mes sorbets.
Je poursuis mon chemin bordé par les chefs d’œuvres d’autres artistes, des graffitis, ce n’est pas Nico que me contrediras.
Sans m’en apercevoir je suis déjà rue des Martyrs où se trouve de nombreux petits cabarets dont «chez Michou», au bas de la rue, au «divan du monde » était organisé le seul festival français de musiques gothiques le DARK CASTLE FESTIVAL.
Sur le boulevard Clichy un homme m’aborde en me parlant en anglais, moi qui ne sait que trois mots dans la langue de Shakespeare. Il me dit qu’il pensait que j’étais américaine, «il aurait pu trouver plus original» et me demande si j’habite rue Lepic, à cet instant je rentre dans le pub «Edward and son». J’aurais voulu avoir des yeux derrière la tête. Pauvre homme, il pensait que c’était une ruse, et un jeune homme m’accueillit à bras ouvert.

Il n’y a qu’à Paname qu’on peut voyager et vivre ces aventures en si peu de temps.

dimanche 18 juillet 2010

Pourquoi en rouge et noire

Tout simplement parceque mon père m'a souvent parlé de son cousin Larzabal qui a été pour la première fois champion de France avec le Stade Toulousain.


Larzabal, ce colosse

La seule évocation de son nom faisait trembler ses adversaires. Jacques Larzabal, pilier de légende du Stade toulousain puis du Castres Olympique et de Saint-Jean de Luz.


Larzabal, pilier droit de devoir, natif d'Urrugne au Pays basque, s'était forgé un beau palmarès entre 1947 et 1950 : trois «Bouclier de Brennus» avec le Stade toulousain (47) et le Castres Olympique (49 et 50), plus deux «Coupe de France», une en 47 (Toulouse), l'autre en 48 (Castres).

Hier, au siège des Anciens du Stade, sa disparition n'a laissé personne indifférent. Henri Dutrain, trois-quart de l'équipe sacrée en 1947 se souvient de Larzabal «comme un garçon au caractère bien trempé. C'était un dur, solide au poste. Sur un terrain, il ne disait rien. En dehors aussi, il était un peu à part.

Il parlait peu mais il était tellement efficace». Pierre-Paul Vaysse, autre glorieux aîné du Stade, se remémore aussi les années passées avec Jacques Larzabal : «C'était un colosse, une force de la nature. Il avait un très bon esprit, c'était vraiment un brave type.»

Comparé à Califano

Autre héros de l'année 47, André Brouat non plus n'a pas oublié ce garçon «qui suscitait l'amitié. La dernière fois que je l'ai revu, c'était il y a deux ans, sur la Côte basque. Il était en pleine forme.» Et l'ancien trois-quart stadiste de poursuivre : «C'était un très grand pilier droit, clé de voûte de notre pack. Et à l'époque, le poste de pilier droit, c'était quelque chose. Jacques Larzabal était un homme généreux dans l'effort, puissant, costaud. C'était un pilier très respecté.» Alors Larzabal, terreur des packs comme le colporte la légende ? «Jacques ne cherchait jamais l'adversaire», souligne André Brouat. «Il ne réagissait que lorsqu'il était agressé. Je me souviens d'une de ses réflexions face à un pilier adverse qui venait de lui décocher un coup de poing : ''Tu te rends compte, si je me rends, comment on va passer l'aprèsmidi ? '' Non, Jacques était un type charmant, affable. Il était heureux de vivre et ne demandait rien à personne.» A Toulouse, à Castres et dans le Pays basque, à SaintJean de Luz, à Urrugne, on pleure la mémoire de ce pilier que certains, hier aux SeptDeniers, n'hésitaient pas à comparer à Christian Califano : «Il fait indiscutablement partie des plus grands piliers de l'histoire du Stade toulousain.» Un bien bel hommage pour cet homme de devoir