le rouge et noir

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LE BELEM

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dimanche 18 juillet 2010

Pourquoi en rouge et noire

Tout simplement parceque mon père m'a souvent parlé de son cousin Larzabal qui a été pour la première fois champion de France avec le Stade Toulousain.


Larzabal, ce colosse

La seule évocation de son nom faisait trembler ses adversaires. Jacques Larzabal, pilier de légende du Stade toulousain puis du Castres Olympique et de Saint-Jean de Luz.


Larzabal, pilier droit de devoir, natif d'Urrugne au Pays basque, s'était forgé un beau palmarès entre 1947 et 1950 : trois «Bouclier de Brennus» avec le Stade toulousain (47) et le Castres Olympique (49 et 50), plus deux «Coupe de France», une en 47 (Toulouse), l'autre en 48 (Castres).

Hier, au siège des Anciens du Stade, sa disparition n'a laissé personne indifférent. Henri Dutrain, trois-quart de l'équipe sacrée en 1947 se souvient de Larzabal «comme un garçon au caractère bien trempé. C'était un dur, solide au poste. Sur un terrain, il ne disait rien. En dehors aussi, il était un peu à part.

Il parlait peu mais il était tellement efficace». Pierre-Paul Vaysse, autre glorieux aîné du Stade, se remémore aussi les années passées avec Jacques Larzabal : «C'était un colosse, une force de la nature. Il avait un très bon esprit, c'était vraiment un brave type.»

Comparé à Califano

Autre héros de l'année 47, André Brouat non plus n'a pas oublié ce garçon «qui suscitait l'amitié. La dernière fois que je l'ai revu, c'était il y a deux ans, sur la Côte basque. Il était en pleine forme.» Et l'ancien trois-quart stadiste de poursuivre : «C'était un très grand pilier droit, clé de voûte de notre pack. Et à l'époque, le poste de pilier droit, c'était quelque chose. Jacques Larzabal était un homme généreux dans l'effort, puissant, costaud. C'était un pilier très respecté.» Alors Larzabal, terreur des packs comme le colporte la légende ? «Jacques ne cherchait jamais l'adversaire», souligne André Brouat. «Il ne réagissait que lorsqu'il était agressé. Je me souviens d'une de ses réflexions face à un pilier adverse qui venait de lui décocher un coup de poing : ''Tu te rends compte, si je me rends, comment on va passer l'aprèsmidi ? '' Non, Jacques était un type charmant, affable. Il était heureux de vivre et ne demandait rien à personne.» A Toulouse, à Castres et dans le Pays basque, à SaintJean de Luz, à Urrugne, on pleure la mémoire de ce pilier que certains, hier aux SeptDeniers, n'hésitaient pas à comparer à Christian Califano : «Il fait indiscutablement partie des plus grands piliers de l'histoire du Stade toulousain.» Un bien bel hommage pour cet homme de devoir

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