le rouge et noir

le rouge et noir

LE BELEM

LE BELEM

lundi 27 décembre 2010

Une idée de menu pour le réveillon ... La piperade


J'en connais plus d'un qui  vont l'apprécier cette piperade ....



 Ne pas oublier le piment et bien sur beaucoup d'amour...
Bonne fin d'année 2010 Muxus

jeudi 23 décembre 2010

Le combat de Morphée



Ce matin en me levant, une évidence m’est apparue, mes soirées ne sont pas assez longues et elles empiètent largement sur mes nuits.

Le marchand de sable  a abandonnée la partie depuis longtemps et Morphée a bien du mal à vous résister.

Et oui, j’ai le regret de vous annoncer que vous êtes les redoutables adversaires de ce pauvre Dieu.

Comment pourrait-il rivaliser, devant ces magnifiques images que vous partager. Grâce à elles, vous m’avez fait pleurer, rire, rêver, espérer, bouillir de colère ( oui ça m’arrive),  tout le long de cette année.

Mais voilà Morphée avait juste oublier un petit détail pour cette année 2010, c’est que la rosée du matin se dépose la nuit et aux aurores, par conséquent pour 2011, il vous condamne à me faire découvrir d’autres merveilles

Je vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d’année emplies de douceurs et d’amour

La rosée du matin

samedi 18 décembre 2010

La neige est-elle belle qu'à la montagne




Hier soir en revenant de Paname, lorsque je suis arrivée dans ma petite ville, j’ai cru que j’étais arrivée dans mon royaume du soleil. De ses balcons de Tarentaises, il m‘a envoyé ces quelques flocons, afin de pouvoir partager ces joies enneigées pour son cinquantenaire.

Sauf, que là-bas ces quelques centimètres de neige n’empêche pas la vie de continuer. Je vais encore dire : La neige c’est beau mais à la montagne.
Pourquoi la neige serait -elle belle qu’à la montagne ?
J’avoue dans les grandes villes ce n’est pas ça, quoique le parc monceau, et la vue du sacré cœur doivent être magnifiques avec tout ce blanc.

C’est vrai qu’à la montagne, il y a les professionnels qui sont là, pour notre petit confort …
Et oui, chez nous il faut prendre sa pelle, pour déneiger,  changer ses habitudes de conduite…

Aujourd’hui , je pense à tous ceux qui se sont mobilisés pour accueillir ce flot de vacancier qui va envahir leurs jolis villages. J’espère que ces vacanciers, lorsqu’ils iront faire leur courses dans ces petites stations, repenseront aux galères qu’ils ont eu pour vivre ces quelques jours de neige de la semaine dernière.  Que s’ils peuvent aujourd’hui  à leur arrivée acheter de quoi prendre leur petit déjeuner (entre autre) de demain, c’est grâce à un homme ou deux qui sont debout depuis 2 heures du matin, pour pouvoir déneiger le quai de déchargement, afin de pouvoir être livré.

Leur rappeler qu’ils sont en vacances, et que si en raison de la circulation et des bouchons, ils arrivent au moment de la fermeture des commerces qui louent skis et autres matériels, que si eux sont fatigués par le voyage,  ces professionnels ne se contentent pas  de les aider dans le choix du bon matériel, mais qu’eux aussi, ils ont travaillé dés les premières heures du matin et tout le long de la journée, pour pouvoir facilité l’accès aux boutiques.  La plupart des pistes ouvrent à 9h00 ou 9h30, eux ils sont près à vous accueillir bien souvent à partir de 8 heures. Alors rien ne sert de ce précipiter à votre arrivée,  laissez le stress et la vie à 100km/heures derrière vous et prenez le temps de vivre.

J’ai souvent entendu dire, que les savoyards n’étaient pas sympas,  difficile de l’être avec des personnes qui pensent que tout leur ai du. Je me souviens un jour, un homme est sortit de la boulangerie, en me croisant, il me dit :
Je vois pas pourquoi elle fait une tête pareille, il a neigé toute la nuit,  les pistes vont être bonnes et elle  sera cool toute la journée, puisque tout le monde sera sur les pistes.
Je lui ai demandé s’il avait déjà conduit sous une tempête de neige ?
Il m’a dit :  « je ne vois pas le rapport».
Je lui ai dit : Ca aurait pu vous aider à comprendre, pourquoi  malgré le soleil qui brille ce matin, qui annonce une magnifique journée elle n’a pas le sourire. Elle a peut être son mari, un frère, un oncle , un cousin, qui a travaillé toute la nuit seul, dans sa chenillette pour nous préparer ces pistes que nous allons descendre avec joie. Et la conduite de ce genre d’engin, est loin d’être facile, à chaque instant, il risque de ce retourner. Je vous laisse imaginer, les conséquences d’un tel accident et la nuit qu’elle a du passer. La prochaine fois au lieu de sortir en rallant, dites- lui gentiment avec un sourire, la nuit n’a pas du être facile pour tout le monde, et là je suis certaine qu’elle vous rendra votre sourire et sera heureuse de voir qu’il y a des gens qui pensent à ceux qui travaillent dans l’ombre pour leur petit confort.

Car si la neige est plus belle en montagne, c’est grâce à eux.


La rosée du matin

http://www.dailymotion.com/video/x1hyaq_damage-a-valloire-fevrier-2007

jeudi 16 décembre 2010

olentzero

Olentzero, dit la légende basque, est le charbonnier qui vit dans la montagne où il fabrique du charbon de bois. Une fois l'an, juste avant Noël, il va par villes et villages distribuer aux pauvres des bûches afin que nul ne souffre du froid la nuit de Noël.
De nos jours encore, Olentzero, monté sur un pottok (le petit cheval sauvage du Pays Basque), fait du porte à porte et distribue bonbons et friandises aux enfants qui ne manquent pas de l'accompagner et de lui faire cortège.
Tradition Basque : l'Olentzero
Le mythe d'Olentzero, originaire la vallée de la Bidassoa, à traversé les âges, s'adaptant sans cesse; aujourd'hui, il tend à prendre une nouvelle forme: Sa popularité s'est étendu à l'ensemble du Pays Basque, et il tend à se substituer au Papa Noël, distribuant les cadeaux aux enfants.
Traditionnellement, le 24 décembre au soir, des groupes de chanteurs vont quetter de maisons en maisons, accompagné d'un mannequin assis sur une chaise représentant Olentzero.
Cette figure mythique a son origine dans la cité de Lesaka, dans l'une des vallées cantabriques de la Navarre Humide du nord-ouest.
L'Olentzero est associé à une multitude de légendes. Dans certains lieux il est téméraire, bien que ce soit généralement un être bon. Il est le symbole de l'année qui prend fin et qui est remplacée par l'esprit de rénovation de l'année.

vendredi 10 décembre 2010

Cortisone a ouvert le bal suivit de Jack puis de la rosée du matin : le questionnaire de Proust.

* Ma vertu préférée : La franchise
* Mon principal trait de caractère : Optimiste
* La qualité que je préfère chez les hommes : La virilité
* La qualité que je préfère chez les femmes : La douceur
* Mon principal défaut : La curiosité
* Ma principale qualité : La générosité
* Ce que j’apprécie le plus chez mes amis : leur faculté de voir que ça ne va pas même quand je dis l‘inverse.
* Mon occupation préférée : Ecouter de la musique
* Mon rêve de bonheur :  Donner tout l’amour qui est en moi.
* Quel serait mon plus grand malheur : Perdre ceux que j‘aime
* Ce que je voudrais être : Une fée
* Le pays où j’aimerais vivre : Brocéliande
* La couleur que je préfère : Le rouge qui se marie si bien avec le noir.
* La fleur que je préfère : La rose
* L’oiseau que je préfère : l’hirondelle
* Mes auteurs favoris en prose : Jean Paul Sartre
* Mes poètes préférés: Charles Baudelaire
* Mes héros dans la fiction : Steve Austin, Michel Vaillant,
* Mes héroïnes favorites dans la fiction :  Scarlett O’hara,  Alias, ….
* Mes compositeurs préférés: Johann Strauss
* Mes peintres préférés : Monet, Renoir, Cezanne
* Mes héros/héroïnes dans la vie réelle : Myriam Szkudlarek, Michael Milon, William Servat, Vincent Clerc
* Mes héros dans l’histoire :  Nelson MANDELA
* Ce que je déteste le plus : Le mensonge et l‘hypocrisie
* Le personnage historique que je déteste le plus : Les dictateurs
* Les faits historiques que je méprise le plus : Les génocides
* Le fait militaire que j’estime le plus : Protéger des vies au péril de leur vie
* La réforme que j’estime le plus : Elle n‘est pas encore promulguée.
* Le don de la nature que je voudrais avoir : Ubiquité
* Comment j’aimerais mourir : En dormant
* L’état présent de mon esprit : Rêveuse
* La faute qui m’inspire le plus d’indulgence :  Celle qui est faite par innocence.
* Ma devise : La route de l’amitié peut conduire à l’auberge de l’Amour.

jeudi 9 décembre 2010

Six minutes de bonheur





Je ne pouvais détacher mon regard de ses mains qui la cajolaient.
Je l’entendais roucouler, et lui qui accompagnait ce chant d’un léger balancement de hanche.
Une de ses mains pianotait le long de son corps, tandis que l’autre la frottait jusqu’à la faire jouir .
Leur communion était parfaite , ils semblaient seuls au monde.
Elle joue avec lui ,pour lui, qui l’emballe dans sa musique.
De ses doigts légers, il l’a dompte et la caresse dans un souffle de passion.
Une douce mélopée plaintive prend mon cœur au piège, qui m’émeut et me captive.

vendredi 26 novembre 2010

Les Barbarians : 30 ans d'histoire

Mais qu'est ce qui se cache derrière ce nom barbare ?

"Des Barbarians, il y en a plein dans le Monde mais la matrice est en Angleterre. C'était un club sans foi ni loi mais pas sans esprit. Ils jouaient une semaine avant Pâques sur le littoral gallois, une autre fois entre Noël et le jour de l'An à Leicester et puis, contre des équipes de l'hémisphère sud, avec toujours dans leur groupe, un non-international. Un matchest resté dans toutes les mémoires, celui de 1973 à Cardiff entre les Baa-Baas (diminutif à usage domestique) et les All Blacks.
Ainsi s'est bâtie cette légende, hors du temps d'un club dont le concept est si fort qu'il a fait des petits ailleur : les Crawshays Gallois, les Wolfhounds Irlandais, les Zèbres Italiens et tout simplement les Barbarians de Nouvelle-Zélande, d'Australie, d'Afrique du sud, de France, des Fidji et les derniers en date, d'Argentine, avec un ministre comme president, Son Excellence Hugo Porta. Bien entendu, les latins que nous sommes ont éprouvé quelques difficultés à se reconnaitre dans cette esprit de fol amusement, jusqu'à l'enfantillage, jusqu'au trop plein d'attaques et de bière. Forcément, l'exutoire n'a pas la même signification des deux côtés de la Manche.
Donc c'est en 1978 que ce cher Pastrou (George Pastre) poussa les feux avant de partir en retraite pour que la France ait enfin ses Baa-Baas. Message reçu par ces coquins de Ferrasse, Basquet, Fouroux et ses potes du grand chelem 1977 qui virent aussitôt le parti qu'ils pourraient tirer de cette opération-séduction"

 Source
 http://frenchbarbarian.free.fr/content/accueil/home_jdc.htm





Finale Masters 2010 / Biarritz Cesta Punta

dimanche 7 novembre 2010

La musique et moi

Lorsque j’arrivais chez mes amis d’enfance, j’étais souvent accueillie par le chant d’un piano. J’aimais regardé mon premier amour travaillé ses gammes, un jour il a voulu qu’on joue un morceau à 4 mains.  Je ne me souviens pas du résultat,  mais vu que je suis toujours en contretemps, je crains le pire. C’est peut être la raison pour laquelle je ne m’en souviens pas.  Puis nous descendions dans cette  pièce  accolé  au garage. Il y avait dans cette pièce tout ce qu’il fallait pour passer d’agréables moments. Des livres, des disques, un  poste de télévision, un sofa pour nous permettre de faire des parties de tennis, c’était loin des jeux de maintenant, mais nous y avons joué des heures durant. Puis Loulou, son frère arrivait avec un ami, il se mettait à la batterie, il était suivi de peu par son frère qui prenait sa guitare et un 3ème prenait la basse. J’ai passé des heures à les écouter en lisant « Michel Vaillant », « Rahan » « Natacha Hôtesse de l’air » « Buck Dany ». Qu’il était agréable de ne rien faire, de ne plus penser à rien, juste se laisser porter par la musique et les images. Faire vivre d’autres aventures aux personnages que celles que leurs « parents » ont écris.
Aujourd’hui lorsque je vais voir les « BAD IN », les PENN’DU » en répétition, je retrouve un peu cette ambiance.


La rosée du matin 

mercredi 3 novembre 2010

Un apprenti devenu pirate

Ce week-end , mon pirate a fait escale dans la Capitale. Depuis notre dernière rencontre il a pris du galon et il possède dorénavant son propre navire. Il en est d’ailleurs très fier, et c’est à bord  de ce dernier que nous avons remonté la Seine.  Je n’aurais jamais imaginé qu’un jour, il serait là à déguster du rhum arrangé dans mon salon. Il me narrait les aventures qu’il avait vécu durant ces longs mois de navigation. Il semblait aussi à l’aise que dans une cabine de voilier. Cependant quelque chose avait changé, c’est qu’il n’était pas le maître des lieux et ne savait comment me demander, où se trouvait le lieu de mes rendez-vous avec Morphée.  Je lui ai pris la main et l’ai guidé…

Au petit jour à mon réveil, grande fût ma surprise de voir qu’il était là tout prêt de moi. Cette nuit là, je n’avais pas rêvé, nous nous sommes aimés et pour la première fois depuis de nombreux mois, je n’ai pas eu peur de me sentir femme.

Puis il a fallu qu’il regagne les mers, je n’ai su que lui dire merci. Arriverai-je un jour à trouver les mots pour lui dire comme ses baisers, ses caresses, sont arrivées à me délivrer de mes chaînes, à me sentir apaisée et vraiment très heureuse. 

Comme j’aimerais être dans ses pensées, savoir s’il attend l’arrivée d’un messager qui lui dirait que sa belle l’attend et qu’elle espère qu’il pourra virer de cap et venir accoster dans ce petit havre de paix, ne serais-ce que pour quelques heures. N’ayant pas cette faculté, les pigeons sont restés dans la volière.
Et rien n’est plus agréable que de recevoir la visite d’une belle chouette blanche qui en frappant à ma fenêtre me donnerait le lieu d’un prochain rendez-vous…

La rosée du matin


Merci à mon tit chval pour l'image

jeudi 28 octobre 2010

socoa

J'aimais aller chez l'oncle Joseph les jours  de tempête, amatxi savait-elle pourquoi ?
Sûrement pas pour boire son thé qu'il disait être le meilleur d'Euskadi ;)
Car à peine avalé ce breuvage, nous nous échappions avec mon cousin pour aller à Socoa.
Que de souvenirs de rigolades , de baignades, de frayeurs...

Les années ont passé, mais j'aime toujours voir les vagues s'écraser sur la digue du fort les jours de tempêtes;
J'aime voir les bateaux qui vont accoster au port de Saint de Luz ou partir pour l'aventure océanique.
J'aime voir les surfeurs d'un côté de la digue et de l'autre les baigneurs.
J'aime déguster les chipirons à l'encre près du petit port de plaisance.

J'aime Socoa et son fort

jeudi 14 octobre 2010

LA MORT écrit par mon fils

La mort qu'est-ce que c'est ?
Est-ce agréable ? Douloureux ?
Y a t'il une autre vie après la mort ?
Il y a plein de supposition possible au sujet de la mort,
Pour moi la mort est le plus beau des voyages, car personne n'en ai jamais revenue
On m'a dit qu'être triste empêchais a la personne qui nous est chère d'allez au paradis
Alors je m'accroche au souvenir, au bon moment passé
Mais y a t'il vraiment un Paradis ? L'enfer existe t'il aussi ?
Personne n'est revenue de la mort, alors qui peux savoir si le Paradis existe ?
On est tous de passage dans ce triste au monde, dans ce triste décors
Nous sommes né pour mourir, venu pour repartir
Je le sais sans même que Dieu soit venu me le dire
Tant de fois je lui ai demandé de les faires revenir
Ce fut sans retour ...
Je ne pensais pas que même Vivre, on pouvait l'interdire ...
La perte d'un proche, d'un être chère, amène a de nombreuse réaction
Différente, selon la personne, des larmes, des pleures, de la tristesse
Ou parfois même aucun signe de tristesse sur le visage mais un cœur crispé
Tout le monde a sa manière de réagir face a la perte d'une personne que l'on a aimé
Que l'on aime et que l'on aimera toujours
La mort attire certaine personne, d'autre la craigne,
Nul ne sait quand son jour arrivera, une fois encore tout dépend des gens
Beaucoup se comporte comme des Mauvais car les meilleurs partent les premiers,
Mais qui sait réellement qui partira le dernier ?
Toi ? Moi ? Vous ? Personne ne peux le savoir
Mais la peur de la mort est là, alors qu'elle arrivera a chacun d'entre nous
Tôt ou tard, la mort est-ce la fin d'une vie ? Une autre vie ? Ou la suite de la vie ?
Des questions sans réponse ...
L'immortalité ? Beaucoup rêve de l'avoir
Beaucoup rêve de ne jamais perdre la vie
Moi, je n'en veux pas de l'immortalité
Je ne supporterais pas de voir les miens partir un par un
Mais le suicide n'est pas non plus une solution du moins pour moi
Pour d'autre, c'est un moyen d'évasion
Pourquoi ce donné la mort ? Pourquoi faire subir aux autres ce qu'on aime pas subir ?
Malheureusement il faut de tout pour faire un monde, Des Naissances, Des Décès
Des Suicides, Des Meurtres ... La vie ; La Mort

mercredi 29 septembre 2010

Your Favorite Enemies





De gauche à droite : Sef, Miss Isabel, Alex Foster, Ben Lemelin, Charles (Moose) Allicy, Jeff Beaulieu


Quand Alex Foster (chants), Jeff Beaulieu (guitare), Sef (guitare), Ben Lemelin (basse), Miss Isabel (chants et clavier) et Charles Moose Allicy (batterie) se sont réunis pour former Your Favorite Enemies en 2006, ils décidèrent de prendre en charge tous les aspects de la carrière du groupe, basés sur leurs valeurs d'esprit de communauté et leur attitude "Do it yourself". Déjà connus pour leur engagement envers les droits de l'Homme, Foster étant un fervent porte-parole d'Amnesty International et un orateur passionné pour la jeunesse, le son de Your Favorite Enemies se caractérise aussi par un mélange distinctif de textures mélodiques douces et énergiques à la fois. Leurs paroles introspectives et puissantes ont instantanément attiré des fans de musique du monde entier qui ont transformé de façon naturelle et spontanée leur passion pour le groupe en une multitude de Street Teams, de communautés, de sites de fans et de forums, le tout émergeant dans chacune des grandes villes de la planète.

Inspirés par ce soutien stupéfiant et submergés par l’impressionnant nombre de demandes de gens qui voulaient acheter leur musique que l'on ne pouvait trouver nulle part ailleurs, les 6 musiciens de Your Favorite Enemies décidèrent de créer le label Hopeful Tragedy Records en avril 2007 afin d'offrir leur EP de 5 titres, autoproduit et exclusivement pour les fans, "And If I Was To Die In The Morning... Would I Still Be Sleeping With You". Il sort le 1er juin 2007, pour seulement 10 $ partout dans le monde, frais de port inclus. Malgré la forte réticence et le manque majeur de soutien des anciens conseillers du groupe, qui doutaient qu’un quelconque succès potentiel puisse venir d'une opération si audacieuse, les musiciens ont gardé leur objectif d'honorer la fidélité des fans avec un prix minuscule et identique quelle que soit la destination pour tous ceux qui souhaitaient acheter leur EP, de Montréal à Tokyo.

Etant donné que certaines personnes s'attendaient à un gigantesque échec et à un changement très dommageable pour la carrière du groupe, la décision de créer un label pour vendre leur EP par le biais de leur propre site internet s'avéra être le point de départ d’un tournant déterminant pour Your Favorite Enemies. Les musiciens montréalais terminèrent 2007 avec plus de 30 000 copies vendues de leur EP, une première tournée promotionnelle en Europe en tête d'affiche, une incroyable couverture médiatique par les médias internationaux majeurs, la création de la branche multimédia d’Hopeful Tragedy Records dédiée au développement de nouvelles initiatives sur le web ainsi que la production de leurs podcasts hebdomadaires sur "YFE-TV". Tous ces différents éléments font de Your Favorite Enemies l'un des nouveaux groupes "Do It Yourself" les plus intéressants à avoir émergé du modèle de musique non traditionnel.

Pas besoin de le dire, si 2007 était une bonne annonce de ce que l'avenir avait en réserve pour Your Favorite Enemies, l'année suivante s'est avérée en être une particulièrement intéressante pour les 6 musiciens de Montréal, qui ont été nommés comme l'un des 5 groupes à surveiller en 2008 dans le top 5 de Billboard Magazine. Une dénomination difficile à nier après l'incroyable succès qu'ils ont connu en 2008, incluant le fait d’être le tout premier groupe à avoir jamais diffusé internationalement un concert en direct sur leur page Myspace, un triomphe incroyable lors de leur première tournée au Japon, la vente plus de 60 000 copies de leur 2ème album, "Love Is A Promise Whispering Goodbye", sorti en juin 2008 sur le label du groupe, ainsi que le fait de devenir le tout premier groupe de musique à écrire des chansons pour la bande originale du jeu-vidéo désormais culte Final Fantasy.

Grandement encouragés par le support incroyable de leurs fidèles fans, Your Favorite Enemies sont déjà en studio pour travailler sur de nouveaux titres en vue de ce qu'ils décrivent déjà comme "un voyage fantastique et imaginaire" que sera leur 3e album, dont la sortie mondiale est prévue courant 2009.

http://www.youtube.com/watch?v=c3fbceUPPHk&feature=related

jeudi 23 septembre 2010

Le Stade Toulousain et les Toulousains de Paris


Il y a un an j'écrivais ceci :

Le 07 août 2009, Le BIARRITZ OLYMPIQUE recevait le STADE TOULOUSAIN à Aguillera, je ne pouvais en aucun cas rater ce match qui promettait de (belles choses). J’ai troqué le rouge et blanc des fêtes de Bayonne pour le rouge et noir du Stade Toulousain. Il y avait une ambiance de folie, comme savent si bien la mettre les Basques. Le Stade Toulousain a perdu mais je rêvais de l’encourager chez lui au milieu d’une mer rouge et noire après l‘avoir fait dans ma région d‘origine au milieu d‘un océan rouge et blanc.

Le 26 septembre 2009, j’encourageais le Stade Toulousain face au Stade Français grâce au Huit de Paris.

Moi francilienne au sang basque, j’ai été accueillie chaleureusement par les Toulousains de Paris, et grâce à eux je pourrai une fois de plus encourager le Stade Toulousain face au Stade Français, mais cette fois en Île-de-France. Ainsi, j’aurais encouragé le Stade Toulousain, sur ma terre natale, chez eux et chez moi… Mais la boucle n’est pas bouclée, grâce au Huit de Paris, je sais que beaucoup de matchs marqueront ma vie (ainsi que ses membres, aussi géniaux les uns que les autres.)

J'ignorais alors que quelques mois plus tard, un bel oiseau m'emporterait au Pays de Galles, pour y voir jouer mes chouchous, et pouvoir échanger avec eux ces merveilleux instants le temps d'une photo, de quelques paroles avant qu'ils repartent vers d'autres stades. Ils n'ont pas de baguettes magiques mais avec leur ballon ovale, ils ont réalisé un de mes rêves :

une finale Biarritz Olympique/ Stade Toulousain

Le stade Toulousain menait 21 à 12 désormais à l’abri d’un essai transformé Toulouse n’était plus loin de la victoire et cela faisait de longues minutes que le BO n’était pas sortit de ses 22 mètres.
Une finale de H CUP avec un essai de marqué c’était quand même mieux… non ?
Ce sont les Biarrots qui m’ont entendu à la 73ème minute.
C’est mon équipe de cœur qui a remporté la coupe et les larmes n’étaient pas loin.

Heureuse pour Vincent Clerc notre parrain et meilleur marqueur d’essai de tout les temps en H CUP, et pour Clément Poitrenaud qui n’avaient pu être sur le terrain lors de la victoire du TOP 14 en 2008.
Heureuse pour Frederick Michalak, JB Elissade pour Yannick Yanga et tout ceux qui n’ont pas pu être sur le terrain hier .

Merci au Stade Toulousain pour ces moments inoubliables que ce soit dans les stades à Biarritz, Toulouse, Colombe, Cardiff, Saint-Denis, à la télévision ou sur le net.

Merci aux Toulousains de Paris, qui m’ont permis de vivre ses instants emplis de bonheur et d’émotions.



dimanche 12 septembre 2010

Petite fraise des bois


Petite fraise des bois, a besoin de soleil et de chaleur pour avoir de belle couleurs.
Elle va donc quitter Paname, pour retrouver son Sud bien aimé.
Avant de s'envoler, elle nous a fait l'honneur de nous enchanter avec sa voix harmonieuse.
Elle me manquera ma petite fraise des bois, mais je sais que malgré la distance,
nous suivrons les matchs des rouges et noirs en sirotant des mojitos fraises.
Pour elle, je ferais des infidélités à la Bretagne pour certains de mes week-end aventureux.
Mes amis du sud, je vous la confie, prenez en soins.
Je t'aime ma fraise des bois.

samedi 11 septembre 2010

Dam's


Début juillet 2007, dans une pizzeria Place d’Italie, elle pris la décision d’aller à Sarlat fin juillet pour assister au festival de rue.
Son compagnon PAKAL lui apprit qu’un ami à lui, jouait à Sarlat et qu’il ne l’avait pas vu depuis un moment. Ils prirent donc la décision de partir en Dordogne ensemble.
Pakal téléphona donc à son ami pour lui annoncer qu’il viendra le voir à la fin du mois avec une amie. Il tomba sur sa messagerie. Lorsqu’ils sortirent du restaurant, cet ami avait laissé à son tour un message.
Je ne saurais pas vous dire les mots qu’il avait employé, mais je sais qu’elle se souviendra toujours de l’émotion qu’il avait transmis dans son message, il l’avait ému aux larmes.
Plus tard Pakal montra des vidéos d‘un jeune guitariste qui accompagnait Gaëtane. Ce n’est qu’à Sarlat, qu’elle se rendit compte que celui qui l’avait émue au début du mois et ce jeune guitariste était la même personne.
Son premier concert de Dam’s, était à Sarlat sur une petite place où une fontaine coulait, qui aurai d’ailleurs bien voulu prendre la vedette … Depuis elle ne compte plus les fois où elle l’a entendu à Paname et à nouveau à Sarlat qui est bien entendu sur la route de Paris- Vannes !!!


Tu as accepté sans hésiter d’être « le cadeau d’anniversaire de ma fille », et tu lui a laissé le soin de s’occuper de ton blog. Le lendemain de la fête tu t’es transformé en Nicolas le jardinier, le parterre aurait d’ailleurs bien besoin d’un coup de jeunesse.
Lorsque je cherchais un professeur de guitare pour mon fils, j’ai senti ton regard noir qui me disait, tu en as un à côté de toi J. Tu as donc été son professeur pour quelques heures, toi qui lui a donné cet envie de jouer.
Tu n’es peut être pas un ange, mais on ne peut qu’aimer celui qui a couché d’aussi jolis mots et les a accompagner d’une mélodie pour faire vivre « elle » .



http://www.myspace.com/damienpisano

dimanche 5 septembre 2010

c est complique


Sur facebook, un ami s’interrogeait sur : en couple mais c’est compliqué…


Ils savent presque tout l’un de l’autre, ils sont amis, ils se sont rapprochés, ils auraient pas dû, mais parfois la vie est étrange.

Puis, il suffit d’un regard, d’un sourire, d’un café, d’un échange de téléphone pour que ça devienne compliquer.

Pourtant elle n’est pas en couple, et cet « apprenti pirate » est tout comme elle, libre comme l’air.
Alors où est le problème ?
Ce n’est encore qu’un inconnu, mais ses messages qui commencent par :
Coucou mon amour, mon ange, c’est bête mais ils la font fondre de bonheur. Et si par malheur, elle n’y répond étant déjà dans les bras de Morphée, ceux qui suivent sont encore plus touchants.
Les paniqués : « Tu boudes ? » , « Tu fais la tête » ; les déçus : « Tu dors déjà ma puce » ; « Tu me manques »…
Ce ne sont que de simples mots, mais qui sont prêts à la faire craquer.

Elle sait que son ami, ne veut que son bonheur, et qu’il serait heureux qu’elle trouve un homme bien pour être auprès d’elle, mais elle sait aussi qu’il en souffrira, même s’il lui a dit :
« Vas y fonce, profites de la vie, je ne suis pas celui qui te faut mais je serais là si… »







L'amour, l'amitié c'est compliqué !!!


La rosée du matin

mercredi 1 septembre 2010

un apprenti pirate


Il est midi, dans une demi-heure, j’ai rendez-vous avec mon matelot, (celui du Belem), je pense à toutes ses caresses que mes rêves m’ont fait ressentir. Un mélange de d’émoustillement et de stress s’empare de mon être.
Cela fait un mois, jour pour jour que nous nous sommes croisés et depuis nous avons discuté chaque jour, par téléphone, nous échangions de la chaleur du sud contre la fraîcheur de Bretagne, mais là dans peu de temps, nous allons nous revoir…
Il fait beau, et nous avons décidé de profiter du soleil. Mon matelot est encore plus beau que dans mon souvenir. Je ne le quitte pas des yeux pendant qu'il nous conduit vers le parc, je vais finir par me faire « griller » , s’il savait ce qu’il provoque en moi…
Après quelques pas, nous trouvons un banc, nous avons discuté un peu, puis nous nous sommes regardés, sans osé faire le moindre geste de peur, peut être de casser l’enchantement.
Je me suis rapprochée et ses lèvres se sont posées délicatement sur les miennes.
Nous étions pour une petite heure :
« ces amoureux qui s’bécott’nt sur les bancs publics
En s’fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes »





La rosée du matin

dimanche 22 août 2010

les 5 châteaux


Je suis partie ce mercredi à la rencontre des chevaliers Alsaciens. La forêt sentait bon, la pluie avait fait ressortir les parfums des sapins, épicéas, chênes…
Ce petit sentier que j’empruntais m’ a permis de profiter de la vue sur la vallée du Rhin, la forêt Noire…
Après une petite demi-heure de montée, je suis arrivée aux trois châteaux, (qui fût un grand château unique) dont la sentinelle était un pigeon. Il n’ y avait que lui et moi au milieu de ces ruines. La vue sur les Vosges et la plaine Alsacienne était magnifique à cette heure .
Puis sont arrivés quatre individus complètement désemparés, « mais ce ne sont que des ruines, » dit l’un.
« Heureusement le paysage est beau on a pas fait 5mn de marche pour rien » dit un autre.

Je les ai abandonné à leur déception et reprenais mon chemin vers le 4ème château.
Comme les industriels Herzog de LOGEBACH, j’ai fait une halte sur le site dit « le repos des chasseurs ». Un son m’informa que je n’étais pas loin de ma destination.

Avant d’aller au château d’Hohlandsbourg, j’ai fait un détour à la fontaine de la Dame Blanche. Elle me rappelle une autre fontaine celle de Baranton, les Alsaciens ont aussi leur fées. Qui était le Merlin de cette Dame Blanche ? Sûrement ce valeureux chevalier qui se trouvait au château, celui qui combat si bien, qui ne sait pas son âge, mais dont les épées n’ont aucun secret pour lui. Notre boîte à bêtise, le fait bien rire avec toutes ces sottises qu’il y voit sur les assauts des châteaux.
Je serais restée bien volontiers en compagnie de ces braves chevalier à boire de l’hypocras. Mais il était temps de reprendre le chemin et il était déjà trop tard pour aller jusqu’au 5ème château.

Sur le chemin du retour, une merveille de la nature attire le regard « le rocher des sorcières » plus connus sous le nom de « rocher de Turenne ». Après quelques montées et descentes au milieu de la forêt, j’ai retrouvé Cibertine qui c’était reposée sur le parking de l’hôtel.

La rosée du matin

lundi 16 août 2010

Au bord de l'eau


Le temps n’existe plus au bord de l’eau. Il me manquera cet endroit au bout des terrasses du château de Lanniron où je venais m’assoir pour regarder couler l’Odet. Parfois, comme en cette soirée, je prenais mon cahier de voyage, et racontai des faits de ma journée, agrémentées de l’inspiration qu’apportait ce doux clapotis.
Au loin une tourterelle lançait son roucoulement, un oiseau chantait dans un des arbres aux multi essences. Un poisson venait faire le curieux et se trahissais avec son plongeon. Les mouettes n’étaient là qu’à marée basse, et à ce moment le décor était tout autre.
Il était difficile d’imaginer qu’un camping se cachait derrière l’orangerie, tellement c’était calme et reposant.
Je partais aux grès des vents à la rencontre d’un chevalier, de fées, d’un matelot…
Je pouvais y rester des heures s’en me lasser, seul le niveau de l’eau indiquait le temps qui passait
Je suis certaine de pouvoir trouver un endroit semblable près de la Seine, il suffirait d’oublier un instant, l’égrènement des secondes et le monde environnent.

La rosée du matin

dimanche 15 août 2010

Le chevalier de Brocéliande


Quimper, 6 heure, il tombe des trombes d’eau. Je prend le risque de faire les deux heures de route pour rejoindre Brocéliande. Et puis comme les Bretons disent : « la pluie ne mouille que les cons ».

Je ne me lasserai jamais de ces merveilleuses légendes surtout lorsqu’elles sont racontées dans ce lieu magique. Mais si en plus elles le sont par un beau chevalier, la pluie est vite oubliée.
Il n’avait pour armure qu’un pantalon de marche, qui avait dû faire plus d’un combat, c’est-ce qui faisait tout son charme et qui donnait encore plus d’importance à ses paroles. Sur les dix neuf individus qui faisaient parti du groupe combien ont été sensibles par ses mots et ses gestes ? S’il en touche cinq par jour il deviendra roi.
Quelqu’un lui a demandé, s’il croyait ce qu’il disait, ce à quoi il a répondu :

- Oui, pourquoi pas vous ?

Il n’y avait pas une bouteille vide ou autres oublis de touristes qui viennent en ces lieux pour d’obscures raisons qui n’atterrissais dans son sac.
Lorsqu’il nous a dit de nous assoir car il avait à cet endroit de nombreuses informations à nous dire, aux regards de son « troupeau » il a fait quelques pas de plus et a désigné un tronc d’arbre. C’est vrai que les tapis de la forêt n’avaient pas été passé au karcher !!! Ca ne gêne pas de laisser des détritus mais de se poser sur le sol c’est « dégoutant »…
La légende de Viviane, il nous l’a contée dans le château de Comper, car le crachin Breton avait fait place à la pluie. A la fin de celle-ci, il a dit que nous les humains nous ne verrons jamais le palais de cristal car nous ne sommes pas des fées. Il nous reste cependant deux possibilités, ce faire inviter par une fée, faut-il encore y croire, la deuxième être au bon endroit, au bon moment, et d’avoir un cœur pur et là nous pourrons le voir un bref instant.
Je suis certaine qu’il l’a vu ce palais de cristal ou qu’il le verra, car il sait que ce palais est celui que nous construisons pour y mettre ceux que l’on aime.


La rosée du matin

LE BELEM


Sur le BELEM


Les mouettes chantaient sur l’Odet, je m’endormais…


J’étais dans une cabine d’un majestueux trois mats. Un matelot m’avait enlevée lors de l’escale de Lorient. Je l’épiais de mon hublot, il était plutôt mignon avec son uniforme blanc qui faisait ressortir son teint halé par le soleil et les vents marins. Il regardait dans sa longue vue la côte s’éloignée.
Je pouvais deviner son corps musclé sous son tee shirt, j’aurai pu tomber sur un ravisseur beaucoup moins agréable à regarder, car c’était ma seule distraction sur ce navire. Le tricorne du capitaine apparu, il donna un ordre et mon kidnappeur qui disparu.
J’aurai du à ce moment signaler ma présence, mais quelque chose m’en empêcha, et je commençais à attendre son retour dans mon champ de vision.
Quelqu’un frappe à la porte de ma cabine, est-ce lui ?
Hélas c’est un moussaillon qui m’apporte mon repas.
Le temps se détraque, grains de pluie, vent tournant dans tous les sens, vagues, voiles qui battent, gros nuages noirs menaçants. Tout l’équipage est sur le pont. Une lame mouilla tout ce petit monde.
Mon voleur retira son maillot et malgré le roulis, je ne le quittai pas des yeux, persuadée qu’avec la tempête, il ne sentirait pas mon regard sur son torse. Selon le mouvement de la houle, il apparaissait et disparaissait…
De nouveau on frappait à la porte, ils sont fous, s’ils pensent que je vais arriver à manger, j’avais plutôt l’estomac dans tous les sens. Je décide donc de ne pas me retourner. Je sentis deux puissants bras, me prendre tendrement par la taille et une bouche me faire un doux baiser dans le cou.
C’était lui, les yeux bandés l’ouïe et l’odorat sont plus développés, et son odeur était si enivrante.
Il me dit de ne pas avoir peur que je n’avais rien à craindre, que ce trois mat en avait vu des pires. Je lui ai dit que ce n’était pas de la tempête que j’avais peur mais de mon devenir.
Il plongea son regard dans le mien, me transporta sur le lit et me dit, je sais comment faire disparaitre toutes tes craintes …
Il prit délicatement me mains et les plaça à la tête du baldaquin et me murmura de me laissé aller, de ne plu penser à rien. De ses mains expertes il retira un a un les boutons de mon chemisier. De tendres bisous commençaient à réveiller les papillons qui sont en moi. Il ôta petit à petit mes vêtements et alla à la découverte de mon corps. Celui-ci répondait à cette agréable torture.
Il s’allongeât et quelle merveilleuse sensation que de sentir son corps contre le mien.
Ses mains continuaient leur expédition, il frôlât la dentelle de ma lingerie, il s’appuyât plus fort contre moi. Il jouait avec son doigt tout en continuant de me couvrir de tendres bisous. Je désirai qu’il aille plus loin, mon corps voulait s’offrir à lui. Il me regarda avec un grand sourire et dit je dois partir …


La rosée du matin

mardi 27 juillet 2010

Mon royaume du soleil


Je ne voyais mon père que pendant les vacances scolaires car il vivait en Savoie où il tenait une supérette. Une année ma mère avait pris ses vacances pendant les vacances scolaires et voulait que je viennes avec elle à Nice pour le carnaval, en me précisant que mon père n’avait pas le temps de s’occuper de moi. J’ai essayé de lui faire comprendre la raison pour laquelle je préférais 1000 fois aller dans mon royaume du soleil, retrouver ma grande famille qui venait de tous les horizons.

Mon père n’avait jamais fait attention aux origines culturels ou religieuses pour embaucher son personnel, il préférais avoir un musulman comme magasinier sur qui il pouvait avoir entièrement confiance qu’un autre qui avait laissé les surgelés en plein soleil parce que le livreur avait du retard sur sa tournée et que le jeune homme était en pause. Il doublait quasiment son personnel pendant les vacances, et ces jeunes étudiants qui venaient travailler pour se payer quelques heures de skis étaient nourris et logés par mon père, ils étaient en quelques sortes des frères et des sœurs parfois que pour une semaine mais le plus souvent ils revenaient d’une année sur l’autre, et certains étaient là à chaque vacances.

Je passais mes journées sur les piste, si je ne m’étais pas trop attardé lors du petit déjeuner je faisais l’ouverture des pistes avec les pisteurs , vers 13h00, je retrouvais ma famille sur les pistes, on s’organisait des piques niques. Les jours de grands beau temps, si toutes les livraisons avait été faites mon père nous accompagnait , à 15h00 tout ce petit monde reprenait le chemin du magasin parfois mon père leur disait «je suis le patron et j’ai décidé d’aller boire un chocolat chaud des moniteurs avec ma fille,» il savait que ce serait calme au magasin que les touristes seraient sur les pistes.
Rien n’était plus beau, que la dégustation de ces vins chauds sur la terrasse «du plan du repos» avec le mont Pourri enneigé comme vis-à-vis. Il repartait vers la station et moi je repartais vers les cimes enneigées, en attendant de faire la fermeture des pistes.

Il y avait toujours une bonne odeur de thé à la menthe pour m’accueillir, et me réchauffer. Puis c’était celle des différentes épices du monde entier, en fonction de qui préparait le repas du soir, on se serait cru aux Antilles, en Inde, ou au Maroc. Ces repas étaient les plus beaux de ma jeunesse, même s’ils avaient lieux que dans un coin des réserves, ils étaient riches par leurs échanges culturels ,car il n’y avait aucuns sujets tabous autour de cette table. Et ces instants valaient tous les carnavals de Nice.

jeudi 22 juillet 2010

Un drôle de cheval

Pour mon tit chval

Il était un cheval qui galopait sur un forum et qui s'est arrêté chez une goutte d'eau, celle qui fait déborder les vases. Avec son espace du doux romantisme, il lui a redonné le goût de rêver. Au fur et mesure de leurs discussion il a su transformer cette goutte d'eau en goutelette, celle de la rosée du matin. Il semble loin le temps où elle lui disait par MP qu'elle était venue lire ses jolis poèmes, car elle n'osait pas laisser de commentaire, maintenant c'est elle qui en réclame :)
Il adore allé galoper sur les plages de l'Océan, mais il est toujours là quand elle a besoin de lui.

Parfois elle se demande s'il n'est pas pégase...

La rosée du matin

mercredi 21 juillet 2010

Un bel inconnu

Le stade Toulousain vient de remporter son 4ème titre de champion d’Europe.
Je décide de fêter cette victoire au pub où joue le beau Dam’s.
Il est 23 heures, le pub est bondé, j’arrive à trouvé une place face au comptoir, les guitaristes à ma gauche.
Fatiguée par la journée au stade, je me laisse emportée par la musique, en regardant vaguement un couple qui danse.
Soudain je me sens attirée par un regard, puis un sourire à tomber, et toute trace de fatigue disparait.
Il est là près du comptoir, comme moi il est venu fêter la coupe gagnée par les rouges et noires, du moins celui qui l’accompagnait puisqu’il portait les mêmes couleurs que moi.
J’essaie de me concentrer sur la prestation de Dam’s et Thomas mais je ne peux m’empêcher d’observer ce bel inconnu blond.
Il discute avec ses amis, un formidable à la main, son regard bleu, rieur et franc n’arrête pas d’aller vers ma direction. Il a des traits virils, quelques petites rides, ô combien charmante et ce sourire…

Puis une petite voix dit : « maman on rentre je suis fatiguée»


La rosée du matin

Une ballade à Paname

Une envie subite m’a pris d’aller déguster une glace avant d’aller voir Dam’s.
En raison de la canicule (il faut bien une excuse) j’ai pris le funiculaire pour arriver dans ce ravissant village qui surplombe Paname.
En deux minutes, le dépaysement total.
Le lieu phare de la peinture la place Du tertre où l‘on trouve des croûtes vendues par les nombreux caricaturistes, ses restaurants avec leurs serveurs en titi parisiens. Je me dirige vers mon glacier préféré accompagnée des flonflons d’un accordéon, d’un piano…
Mon péché de gourmandise en main, j’entame la descente vers la rue du Calvaire.
Un banc me tend les bras afin de pouvoir admirer le scintillement de la grande dame et déguster mes sorbets.
Je poursuis mon chemin bordé par les chefs d’œuvres d’autres artistes, des graffitis, ce n’est pas Nico que me contrediras.
Sans m’en apercevoir je suis déjà rue des Martyrs où se trouve de nombreux petits cabarets dont «chez Michou», au bas de la rue, au «divan du monde » était organisé le seul festival français de musiques gothiques le DARK CASTLE FESTIVAL.
Sur le boulevard Clichy un homme m’aborde en me parlant en anglais, moi qui ne sait que trois mots dans la langue de Shakespeare. Il me dit qu’il pensait que j’étais américaine, «il aurait pu trouver plus original» et me demande si j’habite rue Lepic, à cet instant je rentre dans le pub «Edward and son». J’aurais voulu avoir des yeux derrière la tête. Pauvre homme, il pensait que c’était une ruse, et un jeune homme m’accueillit à bras ouvert.

Il n’y a qu’à Paname qu’on peut voyager et vivre ces aventures en si peu de temps.

dimanche 18 juillet 2010

Pourquoi en rouge et noire

Tout simplement parceque mon père m'a souvent parlé de son cousin Larzabal qui a été pour la première fois champion de France avec le Stade Toulousain.


Larzabal, ce colosse

La seule évocation de son nom faisait trembler ses adversaires. Jacques Larzabal, pilier de légende du Stade toulousain puis du Castres Olympique et de Saint-Jean de Luz.


Larzabal, pilier droit de devoir, natif d'Urrugne au Pays basque, s'était forgé un beau palmarès entre 1947 et 1950 : trois «Bouclier de Brennus» avec le Stade toulousain (47) et le Castres Olympique (49 et 50), plus deux «Coupe de France», une en 47 (Toulouse), l'autre en 48 (Castres).

Hier, au siège des Anciens du Stade, sa disparition n'a laissé personne indifférent. Henri Dutrain, trois-quart de l'équipe sacrée en 1947 se souvient de Larzabal «comme un garçon au caractère bien trempé. C'était un dur, solide au poste. Sur un terrain, il ne disait rien. En dehors aussi, il était un peu à part.

Il parlait peu mais il était tellement efficace». Pierre-Paul Vaysse, autre glorieux aîné du Stade, se remémore aussi les années passées avec Jacques Larzabal : «C'était un colosse, une force de la nature. Il avait un très bon esprit, c'était vraiment un brave type.»

Comparé à Califano

Autre héros de l'année 47, André Brouat non plus n'a pas oublié ce garçon «qui suscitait l'amitié. La dernière fois que je l'ai revu, c'était il y a deux ans, sur la Côte basque. Il était en pleine forme.» Et l'ancien trois-quart stadiste de poursuivre : «C'était un très grand pilier droit, clé de voûte de notre pack. Et à l'époque, le poste de pilier droit, c'était quelque chose. Jacques Larzabal était un homme généreux dans l'effort, puissant, costaud. C'était un pilier très respecté.» Alors Larzabal, terreur des packs comme le colporte la légende ? «Jacques ne cherchait jamais l'adversaire», souligne André Brouat. «Il ne réagissait que lorsqu'il était agressé. Je me souviens d'une de ses réflexions face à un pilier adverse qui venait de lui décocher un coup de poing : ''Tu te rends compte, si je me rends, comment on va passer l'aprèsmidi ? '' Non, Jacques était un type charmant, affable. Il était heureux de vivre et ne demandait rien à personne.» A Toulouse, à Castres et dans le Pays basque, à SaintJean de Luz, à Urrugne, on pleure la mémoire de ce pilier que certains, hier aux SeptDeniers, n'hésitaient pas à comparer à Christian Califano : «Il fait indiscutablement partie des plus grands piliers de l'histoire du Stade toulousain.» Un bien bel hommage pour cet homme de devoir