le rouge et noir

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LE BELEM

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lundi 16 août 2010

Au bord de l'eau


Le temps n’existe plus au bord de l’eau. Il me manquera cet endroit au bout des terrasses du château de Lanniron où je venais m’assoir pour regarder couler l’Odet. Parfois, comme en cette soirée, je prenais mon cahier de voyage, et racontai des faits de ma journée, agrémentées de l’inspiration qu’apportait ce doux clapotis.
Au loin une tourterelle lançait son roucoulement, un oiseau chantait dans un des arbres aux multi essences. Un poisson venait faire le curieux et se trahissais avec son plongeon. Les mouettes n’étaient là qu’à marée basse, et à ce moment le décor était tout autre.
Il était difficile d’imaginer qu’un camping se cachait derrière l’orangerie, tellement c’était calme et reposant.
Je partais aux grès des vents à la rencontre d’un chevalier, de fées, d’un matelot…
Je pouvais y rester des heures s’en me lasser, seul le niveau de l’eau indiquait le temps qui passait
Je suis certaine de pouvoir trouver un endroit semblable près de la Seine, il suffirait d’oublier un instant, l’égrènement des secondes et le monde environnent.

La rosée du matin

2 commentaires:

  1. La Rosée du matin doit être agréable dans ce joli endroit, et qui sait, peut-être Jack le Pirate fera son appariton!!!

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  2. Il y a pas loin de la Seine des coins cachés où vivent des fées, amoureuses de matelots...

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