le rouge et noir

le rouge et noir

LE BELEM

LE BELEM

dimanche 24 mars 2013

Une visite inattendue




C’est le début de week-end, et j’avais décidé d’aller dans un de mes pub préféré écouter un peu de musique.
Il n’y avait pas trop de monde, c’était en quelque sorte une soirée privée, entre  passionnés de musique.
J’aime bien ce genre d’ambiance, elle me rappelle les après midi de ma jeunesse, lorsque mes amis d’enfance faisaient de la musique dans la pièce que leur parents nous avaient aménagé rien que pour nous. Je ne pensais à rien, juste au moment présent.


Et pourtant il m’a semblé l’entendre me dire : Je t’offre un mojito, avec cet accent qui m’avait troublé il y a quelques semaines. Mon imagination me jouait des tours, ce ne pouvait être lui, il  ne pouvait pas connaître ma petit île et son petit pub. Quittes à m’afficher, je lui ai répondu : non pas ce soir, je préférerais quelque chose de plus frais et plus fort comme un GET 27. Quelques minutes après, un bisou tout tendre a atterrit dans mon cou et mon verre de Get était devant moi.

Je me suis retournée, c’était bien lui,  Il était là à me regarder avec son sourire ravageur.  Il  a fini la soirée avec nous,  voir un pirate au milieu de musicos, ce n’est pas courant. Il a même consulté le book d’un des chanteurs, mais il ne connaissait aucunes des chansons. J’aurai pu faire appel à mes cousines les sirènes, elles connaissent les chansons des pirates.  Mais je n’avais pas envie de faire appel à leur magie,  de mes amies.

Si à un moment, je me suis demandée si c’était vraiment un pirate, lorsque l’heure de la fermeture du pub est arrivée,  et que l’on s’est retrouvé seuls, il n’ y avait plus de doute.  Il m’a dit qu’il avait besoin d’un chauffeur, car un de ses mousses avait ramené la chaloupe à bord de son trois-mâts, car il n’y avait pas assez de fonds pour accoster sur mon île.


Après avoir bu un dernier verre chez ,moi, nous avons pris le chemin des bords de Seine,  main dans la main car un vrai pirate n’est bien que sur son navire.  Pendant qu’il donnait ses instructions à l’équipage,  je l’attendais en visitant sa cabine.  En voyant son tricorne, je l’ai essayé voir  si ce genre de couvre chef m'allait aussi bien qu'à Auregan.




Pendant le long voyage jusqu’à Bordeaux, je voulais voir le nouveau pont BACALAN BASTIDE , nous avons occupés notre temps à plusieurs jeux divers et variés.










samedi 16 mars 2013

Rien ne vaut un pirate




Ma conscience a bien failli m’avoir, à me faire croire qu’il fallait mieux un sédentaire qu’un pirate (voir un de mes précédent texte).


Pendant plus d’un an, j’en ai fréquenté un, mais je m’en suis vite lassée. Tout était trop rigide, les week-end se suivaient et se ressemblait beaucoup de trop.  Nous avons donc repris chacun un chemin différent. Et voilà que le jour de mon anniversaire, mon chemin a croisé celui d’un pirate. Il m’a offert un verre et je suis tombée sous le charme de son accent.  Il m’a parlé de ses voyages et qu’il espérait qu’un jour je l’accompagnerai. 

 Nous nous sommes embrassés, nous avons trouvé un de ces endroits réservés aux amoureux. et petit à petit nous sommes allés à la découverte de nos deux corps.  Qu’il est bon de faire un bon dépoussiérage d’un sabre qui n’attendait qu’une chose que l’on s’occupe de lui et que dire d’une bonne glace à la vanille. C’est décidé ma conscience n’aura plus son mot à dire, car il y avait bien longtemps que je ne m ‘étais pas sentie aussi bien.

Et depuis mes nuits sont remplies de rêves de voyages et d’aventures au gré du vent sur le pont d’un magnifique trois mats.


samedi 19 janvier 2013

Un ange



Aujourd'hui, j'ai rencontré un ange blanc. Il était là, allongé sur le chemin, qui à travers champs mène aux bords de la Seine. Il s'est levé et m'a accompagné. Nous avons marché près de deux heures dans la neige. Nous avions l'impression d'être dans un film lorsque nos pas faisaient craquer les flaques d'eau gelée et recouvertes de neige.Ca faisait presque peur, et si c'était autre chose qu'une flaque d'eau et qu'on se retrouve enseveli ? Mais non c'était pas possible, j'étais en compagnie d'un ange, on risque rien avec un ange.

Puis un chien est apparu, il était tout fou de courir dans la neige, ses maîtres suivaient au loin, et dés que l'ange les a vu, il s'est envolé. J'ai donc continué seule. Je l'avais peut  être seulement imaginé, pour ne pas me sentir seule. Mais lorsque j'ai pris le chemin en sens inverse, là où je l'avais rencontré, il restait son empreinte. Ayant toujours mon appareille photo sur moi, je l'ai capturée. La preuve que je n'avais pas rêvée.

lundi 24 décembre 2012

Je vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d'année, en rouge et noire euh non en rouge et blanc ;-)

mercredi 12 septembre 2012

Chez ma fée Irlandaise





http://www.morganirishfairy.com/


Après avoir rendu visite aux habitants de Brocéliande, je suis allée chez mon amie la fée Irlandaise.

Chez elle, j'ai l'impression d'être encore en Brocéliande, car j'y retrouves, en peinture, en photos ou en sculptures, les fées, les elfes que je venais de quitter.

Chez elle tout parait calme, même quand les musiciens prennent leur guitare, il y a comme une espèce de silence, comme si tous les sons étaient atténués par la magie, pour être encore plus agréables à l'oreille.

Et sa potion que l'on déguste avant les repas, est un vrai régal, il valoir qu'elle se remette derrière les chaudrons, je lui ai vidé ses réserves.

Elle m'a présentée son amie la fée aux bulles, chez qui nous avons passé une très agréable soirée.
Chez cette dernière, l'amitié, la musique et bien entendu les bulles sont des invités privilégiés.
Nous avons été ainsi dans un pays merveilleux où toute sorte de bulles multicolores venaient nous rendre visite,

Elle n'est pas seule ma fée Irlandaise dans son palais au milieu des vignes, elle à son petit elfe et son magicien qui fait revivre tous les plus beaux instants sur pellicule.

Vous la rencontrerez peut-être dans les marchés où chevaliers et gentes dames se promènent, car elle y vend ses peintures.

Je lui en aurai bien achetée, mais je ne savais lesquelles choisir, elles sont toutes si belles. Mais je sais que je lui demanderai de me faire le portrait de ma marraine la fée Selkie pour mettre dans mon salon dés que j'aurai terminé le nouvel agencement de ce dernier.

Ainsi à chaque instant Selkie sera toujours avec moi à travers l'œuvre de ma fée Irlandaise.

mercredi 8 août 2012

Deux ans déjà







Deux ans, comme cela passe vite, mais cette deuxième année, c’est terminée avec un sérieux manque d’inspirations. Ce n’est quand même ces 24 mois qui sont les fautifs, plutôt le manque de soleil. J’ai pourtant plein d’idées de textes dans la tête, mais ils n’arrivent pas la page blanche de mon cahier.
Si je n’entends pas le chant des oiseaux et surtout le clapotis de l’eau, rien ne s’imprime.

Heureusement dans deux jours, je serais avec mon ai l’océan, et ce n’est pas la pluie qui m’empêchera d’aller le voir pendant des heures. Si seulement je pouvais aussi aller voir mon amie la Seine, les jours de pluies, cela me ferait le plus grand bien c’est certain. Pourquoi ce qui me semble naturel lorsque je suis près de l’Océan ne l’est plus lorsque je suis de retour en Ile de France.  C’est étrange….

Rien qu’à l’idée de le rejoindre bientôt, mon stylo s’est mis à glisser sur ces pages restées muettes durant de longs mois. A moins que ce soit les deux musicos qui grattent un peu beaucoup dans mon salon… Tiens ça me fait penser à une certaine Jam session, qu’il faudra que je vous raconte à mon retour.

Les nuages gris, noirs semblent me narguer, je les ai à l’œil, j’ai du linge qui sèche sur le pont du Belem. Ils voudraient me faire rentrer dans la cabine, mais de celle-ci, la vue sur les autres goélettes est beaucoup moins nette. De beaux marins sont en plein préparatifs pour de prochaines aventures. En fait ces nuages sont mes complices, car c’est à cause d’eux que je suis obligée de rester sur le pont.
Si seulement, ces coquins exécutaient leur menace, je me précipiterais pour rentrer le linge, sauf la belle serviette, celle avec une Selkie qui serait mon alliée pour conquérir ce beau matelot. J’imagine déjà son corps de rêve se dessiner sous son maillot mouillé.









D’un seul coup, il se met à pleuvoir à grosses gouttes, et là ce n’est pas un rêve, vite lancer cahier, stylo dans le salon, rentrer le linge. Puisque c’est ainsi je vais me faire une après-midi en compagnie des « souverains ».

http://www.dailymotion.com/video/xpqy6j_generique-intro-les-souverains_shortfilms





Je vous souhaite de bonnes vacances et une bonne rentrée, pour ceux qui vont reprendre le chemin du boulot.

Agur, Kenavo.

mardi 1 mai 2012

Une Nouvelle Vie







En cette belle journée du 1er mai, j’ai abandonné la cabine douillette de la goélette, pour profiter de ce radieux soleil, le long des berges de la Seine. Au bout d’une heure de marche, je me suis posée sur un rocher, les pieds à fleur d’eau. Un couple de colverts est venu me rendre visite. Afin de pouvoir mieux profiter de cette quiétude, j’ai fermé les yeux. Seuls le clapotis  de l’eau et le chant des oiseaux se faisaient entendre, je serais bien restée ainsi des heures. Un peu plus loin, un pêcheur c’était installé et montrait à son petit fils le bel cormoran noir, qui avait depuis 2 ans choisit de vivre parmi nous.

A cet instant j’ai compris quel était ce plaisir que ces hommes venaient chercher au bord de l’eau. Je me suis souvent demandé, comment on pouvait rester ainsi des demies-journées voir des journées entières au bord de l’eau à entendre que le bouchon s’enfonce par la gourmandise imprudente d’un poisson.
Si parfois, ils ont de quoi nourrir leur famille pour le repas du soir, souvent ils reviennent bredouillent, et les poissons de la Seine de l’île de France, je ne suis pas certaine qu’ils soient très comestibles.

Mais au fond ils sont comme le peintre qui installe chevalet et pinceaux pour reproduire ce merveilleux spectacle qui s’offre à nous , je suis comme eux, sauf que c’est ma plume qui traduit ce sentiment de liberté. Ca quelque soit les résultats de la semaine prochaine, rien nous empêchera de nous retrouver entre le bras  mort du Giboin et  la Seine durant les prochaines semaines à venir.

Et si je demandais à ce pêcheur des conseilles pour pouvoir me nourrir de ce que la nature m’offre, ainsi qu’au chasseur et au jardinier. Le supermarché perdrait une cliente, et avec les économies que ma pêche et ma chasse me feront faire, j’achèterais des poules pour les œufs, un cheval pour me déplacer. Puis avec les économie d’essence, je pourrai acheter un 2ème cheval, puis une roulotte, une chèvre pour le lait, une vache c’est un peu trop encombrant.
Etre riche, le rêve de beaucoup, mais rien nous empêche d’y être, il suffirait juste d’avoir le courage de le devenir.

Se débarrasser de tous ces appareils que l’on veut nous faire croire indispensable, télévision, téléphone, ordinateurs, machines à laver…Au lieu de se retrouver sur la toile pour discuter, on se retrouverait aux lavoirs, aux potagers, aux champs. La vie  sera plus dure ? Pas si sure, peut-être physiquement et encore notre vie actuelle est éprouvante autant physiquement que moralement.
Assise ainsi au bord de l’eau, je me dit que la seule façon de se sortir de ce chaos, est de faire une sacré marche arrière.

De retour sur la goélette, mon pirate était en train de faire griller un bar qu’il avait pêché lors de son précédent voyage, qu’il avait su garder dans du sel. Je le pris dans mes bras et lui dit, demain je ne vais pas au bureau, je reste avec toi sur ce navire. C’est toi qui a raison, et mes amis recevront dorénavant mes invitations et mes courriers par pigeon.  C’est ainsi que nouvelle vie est née.