Derrière la cité universitaire, un signal d'alarme digne des meilleurs films de sciences fictions, se fait entendre. Serais-je à la frontière de ces deux mondes qui une fois par an s'entremêlent le jour de SAMAIN. A ce moment précis, je ne sais dans lequel je vis.
Celui dont je tourne le dos, ne m'attire aucunement, et pourtant il me semble que c'est dans cette direction qu'il faut que je me dirige, au milieu de tout ce bruit, des moteurs des véhicules en tout genre et des sirènes. Rester encore ici sur ce tronc, où il est encore possible de faire un choix.
La vie n'est-elle qu'une question de choix ? A-t-on vraiment le choix ? Si je décidais de m'enfoncer dans la forêt, mon équipage lancerait dans les heures qui suivent une alerte, et assurément je répondrais à leur message de détresse, et ainsi je serais de retour sur la goélette plus vite que je n'en suis partie.
Comme cette dame qui est venue chercher la sérénité en ramassant tranquillement des châtaignes qui a été obligée de répondre, et ainsi avoir une main emprisonnée par son smartphone.Sommes nous devenus tellement esclaves de la technologie ?
Et cette sonnerie qui n'arrête pas, qui tout en m'inspirant ces quelques mots, me donne envie de fuir, de retourner avec les Korrigans et le petit peuple et pourtant je reste là sur mon tronc. La sirène s'est tue, nous revoilà en 2016, après un 1/4 h de doutes, c'est décidé, je retournerais dans le monde actuel un peu plus tard, je vais reprendre le chemin de la forêt.
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