le rouge et noir
LE BELEM
dimanche 22 août 2010
les 5 châteaux
Je suis partie ce mercredi à la rencontre des chevaliers Alsaciens. La forêt sentait bon, la pluie avait fait ressortir les parfums des sapins, épicéas, chênes…
Ce petit sentier que j’empruntais m’ a permis de profiter de la vue sur la vallée du Rhin, la forêt Noire…
Après une petite demi-heure de montée, je suis arrivée aux trois châteaux, (qui fût un grand château unique) dont la sentinelle était un pigeon. Il n’ y avait que lui et moi au milieu de ces ruines. La vue sur les Vosges et la plaine Alsacienne était magnifique à cette heure .
Puis sont arrivés quatre individus complètement désemparés, « mais ce ne sont que des ruines, » dit l’un.
« Heureusement le paysage est beau on a pas fait 5mn de marche pour rien » dit un autre.
Je les ai abandonné à leur déception et reprenais mon chemin vers le 4ème château.
Comme les industriels Herzog de LOGEBACH, j’ai fait une halte sur le site dit « le repos des chasseurs ». Un son m’informa que je n’étais pas loin de ma destination.
Avant d’aller au château d’Hohlandsbourg, j’ai fait un détour à la fontaine de la Dame Blanche. Elle me rappelle une autre fontaine celle de Baranton, les Alsaciens ont aussi leur fées. Qui était le Merlin de cette Dame Blanche ? Sûrement ce valeureux chevalier qui se trouvait au château, celui qui combat si bien, qui ne sait pas son âge, mais dont les épées n’ont aucun secret pour lui. Notre boîte à bêtise, le fait bien rire avec toutes ces sottises qu’il y voit sur les assauts des châteaux.
Je serais restée bien volontiers en compagnie de ces braves chevalier à boire de l’hypocras. Mais il était temps de reprendre le chemin et il était déjà trop tard pour aller jusqu’au 5ème château.
Sur le chemin du retour, une merveille de la nature attire le regard « le rocher des sorcières » plus connus sous le nom de « rocher de Turenne ». Après quelques montées et descentes au milieu de la forêt, j’ai retrouvé Cibertine qui c’était reposée sur le parking de l’hôtel.
La rosée du matin
lundi 16 août 2010
Au bord de l'eau
Le temps n’existe plus au bord de l’eau. Il me manquera cet endroit au bout des terrasses du château de Lanniron où je venais m’assoir pour regarder couler l’Odet. Parfois, comme en cette soirée, je prenais mon cahier de voyage, et racontai des faits de ma journée, agrémentées de l’inspiration qu’apportait ce doux clapotis.
Au loin une tourterelle lançait son roucoulement, un oiseau chantait dans un des arbres aux multi essences. Un poisson venait faire le curieux et se trahissais avec son plongeon. Les mouettes n’étaient là qu’à marée basse, et à ce moment le décor était tout autre.
Il était difficile d’imaginer qu’un camping se cachait derrière l’orangerie, tellement c’était calme et reposant.
Je partais aux grès des vents à la rencontre d’un chevalier, de fées, d’un matelot…
Je pouvais y rester des heures s’en me lasser, seul le niveau de l’eau indiquait le temps qui passait
Je suis certaine de pouvoir trouver un endroit semblable près de la Seine, il suffirait d’oublier un instant, l’égrènement des secondes et le monde environnent.
La rosée du matin
dimanche 15 août 2010
Le chevalier de Brocéliande
Quimper, 6 heure, il tombe des trombes d’eau. Je prend le risque de faire les deux heures de route pour rejoindre Brocéliande. Et puis comme les Bretons disent : « la pluie ne mouille que les cons ».
Je ne me lasserai jamais de ces merveilleuses légendes surtout lorsqu’elles sont racontées dans ce lieu magique. Mais si en plus elles le sont par un beau chevalier, la pluie est vite oubliée.
Il n’avait pour armure qu’un pantalon de marche, qui avait dû faire plus d’un combat, c’est-ce qui faisait tout son charme et qui donnait encore plus d’importance à ses paroles. Sur les dix neuf individus qui faisaient parti du groupe combien ont été sensibles par ses mots et ses gestes ? S’il en touche cinq par jour il deviendra roi.
Quelqu’un lui a demandé, s’il croyait ce qu’il disait, ce à quoi il a répondu :
- Oui, pourquoi pas vous ?
Il n’y avait pas une bouteille vide ou autres oublis de touristes qui viennent en ces lieux pour d’obscures raisons qui n’atterrissais dans son sac.
Lorsqu’il nous a dit de nous assoir car il avait à cet endroit de nombreuses informations à nous dire, aux regards de son « troupeau » il a fait quelques pas de plus et a désigné un tronc d’arbre. C’est vrai que les tapis de la forêt n’avaient pas été passé au karcher !!! Ca ne gêne pas de laisser des détritus mais de se poser sur le sol c’est « dégoutant »…
La légende de Viviane, il nous l’a contée dans le château de Comper, car le crachin Breton avait fait place à la pluie. A la fin de celle-ci, il a dit que nous les humains nous ne verrons jamais le palais de cristal car nous ne sommes pas des fées. Il nous reste cependant deux possibilités, ce faire inviter par une fée, faut-il encore y croire, la deuxième être au bon endroit, au bon moment, et d’avoir un cœur pur et là nous pourrons le voir un bref instant.
Je suis certaine qu’il l’a vu ce palais de cristal ou qu’il le verra, car il sait que ce palais est celui que nous construisons pour y mettre ceux que l’on aime.
La rosée du matin
LE BELEM
Sur le BELEM
Les mouettes chantaient sur l’Odet, je m’endormais…
J’étais dans une cabine d’un majestueux trois mats. Un matelot m’avait enlevée lors de l’escale de Lorient. Je l’épiais de mon hublot, il était plutôt mignon avec son uniforme blanc qui faisait ressortir son teint halé par le soleil et les vents marins. Il regardait dans sa longue vue la côte s’éloignée.
Je pouvais deviner son corps musclé sous son tee shirt, j’aurai pu tomber sur un ravisseur beaucoup moins agréable à regarder, car c’était ma seule distraction sur ce navire. Le tricorne du capitaine apparu, il donna un ordre et mon kidnappeur qui disparu.
J’aurai du à ce moment signaler ma présence, mais quelque chose m’en empêcha, et je commençais à attendre son retour dans mon champ de vision.
Quelqu’un frappe à la porte de ma cabine, est-ce lui ?
Hélas c’est un moussaillon qui m’apporte mon repas.
Le temps se détraque, grains de pluie, vent tournant dans tous les sens, vagues, voiles qui battent, gros nuages noirs menaçants. Tout l’équipage est sur le pont. Une lame mouilla tout ce petit monde.
Mon voleur retira son maillot et malgré le roulis, je ne le quittai pas des yeux, persuadée qu’avec la tempête, il ne sentirait pas mon regard sur son torse. Selon le mouvement de la houle, il apparaissait et disparaissait…
De nouveau on frappait à la porte, ils sont fous, s’ils pensent que je vais arriver à manger, j’avais plutôt l’estomac dans tous les sens. Je décide donc de ne pas me retourner. Je sentis deux puissants bras, me prendre tendrement par la taille et une bouche me faire un doux baiser dans le cou.
C’était lui, les yeux bandés l’ouïe et l’odorat sont plus développés, et son odeur était si enivrante.
Il me dit de ne pas avoir peur que je n’avais rien à craindre, que ce trois mat en avait vu des pires. Je lui ai dit que ce n’était pas de la tempête que j’avais peur mais de mon devenir.
Il plongea son regard dans le mien, me transporta sur le lit et me dit, je sais comment faire disparaitre toutes tes craintes …
Il prit délicatement me mains et les plaça à la tête du baldaquin et me murmura de me laissé aller, de ne plu penser à rien. De ses mains expertes il retira un a un les boutons de mon chemisier. De tendres bisous commençaient à réveiller les papillons qui sont en moi. Il ôta petit à petit mes vêtements et alla à la découverte de mon corps. Celui-ci répondait à cette agréable torture.
Il s’allongeât et quelle merveilleuse sensation que de sentir son corps contre le mien.
Ses mains continuaient leur expédition, il frôlât la dentelle de ma lingerie, il s’appuyât plus fort contre moi. Il jouait avec son doigt tout en continuant de me couvrir de tendres bisous. Je désirai qu’il aille plus loin, mon corps voulait s’offrir à lui. Il me regarda avec un grand sourire et dit je dois partir …
La rosée du matin
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