le rouge et noir

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LE BELEM

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dimanche 1 mai 2011

Un livreur de pizza pas comme les autres

Dans le transilien qui me ramenait de Paris où j’avais été voir Fabrice Luchini, il y avait un homme qui me semblait avoir déjà vu, mais où ?
Ma fille m’a demandé : «  Qu’est-ce que tu regardes ainsi ? »
Je n’y suis pour rien, dés qu’il y a quelque chose que je trouve beau, je ne peut m’empêcher de regarder, que ce soit une photo, une fleur, une sculpture, une femme, une voiture, une moto, un cheval, un tigre ou un homme. Un certain Tomtom m’a dit qu’un jour il allait m’arriver des bricoles…
Le train c’est remplit, et un individu c’est mis de telle façon que je ne pouvais plus voir ce chef d’œuvre de la nature.

Arrivée à notre station, nous sommes allées rejoindre Cibertine qui mourrait de soif. Après avoir fait un détour vers son bar préféré, nous sommes rentrées. Une  superbe voiture était stationnée devant chez moi, elle ressemblait trait pour trait à celle qui joue dans transporter.

Une fois que mes elfes sont partis, je suis allée faire un tour sur les bords de Seine.. A mon retour, la belle Audi avait disparue, mais le temps de fermer le portail, elle était à nouveau là.
Tout en prenant mon courrier, j’essayais de voir à quoi ressemblait celui ou celle qui était au volant.
C’est pas le tout, mais regarder les belles voitures ça ne nourrit pas.

Je téléphone à la pizzeria , pour passer ma commande, et voilà qu’on me dit que je serais livrée d’ici une demi-heure. Entre temps, la voiture était repartie, mais au bout d’une demi-heure elle est revenue, et le bel homme que j’avais vu dans le train en est sortit avec… des pizzas. Il avait un costume noir impeccable , il avait du changer car il n’ay avait pas un faux pli, et une chemise assortie mais vu la chaleur, il avait laissé les boutons du haut ouverts.  Je l’aurai plutôt vu avec un bouquet de roses, que des pizzas, quoique ça ne doit pas être le genre romantique…

Je lui avais à peine ouvert, qu’il avait déjà pris possession des lieux. Il m’a pris la main, m’a entraine dans le salon, en me disant de m’assoir, de ne plus bouger et surtout de poser aucune question. Et vu son regard, il était pas question de faire autre chose que de lui obéir. J’avais mon portable, près de moi, prête à faire le 112, s’il le fallait.

Et voilà, qu’il allait me faire mentir, un vrai romantique se cache derrière, cette image de sans cœur. Il prépara une très jolie table, avec pétales de roses et bougies. Un étranger aurait pu croire que c’était le maître de maison, car il n’hésitait pas une seconde pour trouver ce dont il avait besoin.

Ok, ta table est très belle, mais tu as mis des coupes de champagne, et je n‘ai pas mis de bulles au frais. Je me trompais, par je ne sais quel miracle, il sortit une bouteille de champagne du freezer.
Et me dis : «  Tu aurais quand même pu trouver mieux que des pizzas !!! »
Non mais je rêve, là c’en est de trop.
« Au cas où tu ne le saurais pas je n’ai invité personne … »
Après tout  il avait dit pas de questions, et c’en était pas une.
« Il fallait ramener un vin pétillant Italien au lieu du champagne et du tiramisu pour l’accompagner, pour faire un repas made-in Italie. »

Il m’a regardé en fronçant les sourcils,   Il ne devrait pas me  regarder ainsi, il va lui arriver des bricoles…

Après avoir savouré notre repas , assez silencieux, car pas très causant le monsieur. Pourquoi utiliser 10 mots lorsqu’un seul suffit à se faire comprendre, c’est une façon de voir les choses, à méditer !!!
Je me dirigeais vers la salle de bain, en ayant bien l’intention d’aller prendre un bon bain.


Il me regarde surpris et me dit et ça en me montrant ce qui restait de sa jolie table. Je lui ai dit, tu as très bien su mettre la table, tu sauras la débarrasser, moi je vais finir de me détendre , après je verrai, si j’ai envie de faire  un peu de dépoussiérage.
C’est pas une heure pour faire le ménage me dit-il.

Quel étrange personnage, il sait où tout se range chez moi mais ne connait pas le dépoussiérage made in pirate…
Je me suis  placée en face de lui en lui disant qu’à partir de maintenant, c’était moi qui reprenait les commandes. Tu débarrasses la table, tu ranges, tu t’assois en m’attendant et tu ne poses pas de question.
Après avoir barboté dans une ambiance digne d’un hammam, si souvent c’est plutôt une envie de dormir qui vient après un tel moment de délice, il arrive parfois qu’une terrible envie de s’occuper d’un pirate arrive. Lorsqu’on a pas de pirate sous la main, mais un bel homme qui veut vous faire croire qu’il est innocent au point de débarquer chez vous, de jouer au grand romantique et ne pas comprendre le terme dépoussiérage. Autant lui faire croire être tomber dans son piège, et lui proposer une petite leçon…

4 commentaires:

  1. Roôooooooooooo Rosée...!!!!!

    Et c'est à livrer où la pizza ? Juste pour savoir si je pourrais garer facile ma goélette:)

    Une vraie canaille tu es, plein de besos ♥

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  2. Je vais songer à me faire livrer des pizzas, ça ne m'est jamais arriver une chose pareille !!! J'adore ce texte ;-)

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  3. c'est bête .. j'aurais bien commander des pizzas ...mdrrrrr ...heuuuu!!!!

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  4. Et voilà que nous allons toutes nous mettre à commander des pizzas...
    C'est sûr que je vais regarder le livreur avec un oeil nouveau, des fois que...

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