le rouge et noir

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LE BELEM

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mercredi 10 août 2011

Qui est cet inconnu


                                               

Le vent soufflait hier midi place de la Bastille, et me voilà en train de jouer au Marilyn Monroe.
Il n'était pas simple de déguster son sandwich, tout en lutant contre Eole, qui était bien décidé à ouvrir ma robe portefeuille. J'étais bien trop préoccupée, pour voir ce qui se passait à côté de moi.

Puis à un passage piéton, je ne sais pourquoi, j'ai  relevé la tête, il était  un peu plus loin en train de sourire, le spectacle qu'il avait devant les yeux, lui semblait plus agréable à voir que l'écran de son téléphone. Je lui ai rendu son sourire lorsque je l'ai croisé puis j'ai continué mon chemin. Au bout de quelque mètres, je me suis retournée, il était resté au milieu du passage piéton, regardant de mon côté. Heureusement que les rues de Paris sont calmes au mois d'août. Je me suis demandée si j'allais le croiser à nouveau aujourd'hui, mais je n'ai pas vu l'heure passer, et je suis allée déjeuner plus tard. Demain, je fais sonner mon téléphone, on ne sait jamais...



6 commentaires:

  1. La rosée, vu que tu fais beaucoup de rêves ces jours-ci, pinces toi, pour voir! A défaut, puisque tu es déjà pincée... pour cet inconnu!

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  2. Olà, je suis bien pareille, à m'enflammer à la moindre étincelle...
    Folie, mais que c'est bon de vibrer !
    Je suis sûre que le lendemain il était au même endroit à la même heure à te guetter...hé hé

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  3. Il serait interessant que tu rejoignes le passage piéton, à la même heure, à quelques minutes prés...On ne sait jamais!
    Je profite à l'occasion de te dédier cette chanson de Charles Aznavour: On ne sait jamais!
    On ne sait jamais
    Comment l'amour vient aux amants
    Comment il fait ou il s'y prend
    Pour nous tenir dans ses filets
    Mais tout à coup, c'est merveilleux
    Il y a des larmes plein nos joies
    Des caresses au bout de nos doigts
    Et des rêves au fond de nos yeux
    On ne sait jamais
    Mais pourquoi chercher à savoir
    Nul n'a jamais eu ce pouvoir
    On oublie tout quand l'amour naît
    Plus rien ne peut nous retenir
    Et fou d'amour et de désir
    On se dit
    Tant pis
    Si l'on ne sait jamais

    On ne sait jamais
    Quand on est pris par le bonheur
    Si c'est l'esprit ou bien le coeur
    Qui nous apporte ce bienfait
    On a confiance en l'avenir
    C'est à la vie comme à la mort
    Et tant pis si l'on a eu tort
    On met ça dans les souvenirs
    On ne sait jamais
    Et l'on se fiche éperdument
    Du qui, du quoi et du comment
    On est heureux comme l'on est
    Plus rien ne compte à notre vue
    Que ce bonheur à coeur perdu
    Qui nous dit
    Tans pis
    Si l'on ne sait jamais

    On ne sait jamais
    L'amour fait de nous ce qu'il veut
    On est heureux ou malheureux
    Tout est parfait ou rien n'est vrai
    Parfois il reprend d'une main
    Ce que de l'autre il a donné
    Mais quand tout semble s'écrouler
    Lorsque l'on croit n'avoir plus rien
    On ne sait jamais
    Nos yeux sont a peine séchés
    Qu'un autre amour vient s'annoncer
    Et tout est à recommencer
    On est fébrile et haletant
    À chaque fois comme à vingt ans
    Nous faisons toujours d'autres folies
    Au cours de notre vie
    Tout ça parc'qu'on ne sait jamais

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  4. Le mistral de Nîmes m'a un jour fait la surprise d'une main calée entre les jambes découvrant des jambes et des cuisses, et cette femme au sourire qui voyait mon plaisir...

    Voyons, où étais-je à ces heures ?

    Besos Rosée et jolie histoire ♥

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  5. C'est tout à fait cela Bizak on ne sait jamais ;-)
    Aurélie, j'ai tendance à faire confiance au hasard, s'il travaille aussi dans le quartier je le recroiserais ou pas.
    Jack ca ne m'étonnerais pas tient, que ce soit un certain Pirate, dans un de ses déguisements ;-)

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  6. des moments 'secondes' mais tellement 'intenses' ....

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