le rouge et noir

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LE BELEM

LE BELEM

dimanche 15 août 2010

LE BELEM


Sur le BELEM


Les mouettes chantaient sur l’Odet, je m’endormais…


J’étais dans une cabine d’un majestueux trois mats. Un matelot m’avait enlevée lors de l’escale de Lorient. Je l’épiais de mon hublot, il était plutôt mignon avec son uniforme blanc qui faisait ressortir son teint halé par le soleil et les vents marins. Il regardait dans sa longue vue la côte s’éloignée.
Je pouvais deviner son corps musclé sous son tee shirt, j’aurai pu tomber sur un ravisseur beaucoup moins agréable à regarder, car c’était ma seule distraction sur ce navire. Le tricorne du capitaine apparu, il donna un ordre et mon kidnappeur qui disparu.
J’aurai du à ce moment signaler ma présence, mais quelque chose m’en empêcha, et je commençais à attendre son retour dans mon champ de vision.
Quelqu’un frappe à la porte de ma cabine, est-ce lui ?
Hélas c’est un moussaillon qui m’apporte mon repas.
Le temps se détraque, grains de pluie, vent tournant dans tous les sens, vagues, voiles qui battent, gros nuages noirs menaçants. Tout l’équipage est sur le pont. Une lame mouilla tout ce petit monde.
Mon voleur retira son maillot et malgré le roulis, je ne le quittai pas des yeux, persuadée qu’avec la tempête, il ne sentirait pas mon regard sur son torse. Selon le mouvement de la houle, il apparaissait et disparaissait…
De nouveau on frappait à la porte, ils sont fous, s’ils pensent que je vais arriver à manger, j’avais plutôt l’estomac dans tous les sens. Je décide donc de ne pas me retourner. Je sentis deux puissants bras, me prendre tendrement par la taille et une bouche me faire un doux baiser dans le cou.
C’était lui, les yeux bandés l’ouïe et l’odorat sont plus développés, et son odeur était si enivrante.
Il me dit de ne pas avoir peur que je n’avais rien à craindre, que ce trois mat en avait vu des pires. Je lui ai dit que ce n’était pas de la tempête que j’avais peur mais de mon devenir.
Il plongea son regard dans le mien, me transporta sur le lit et me dit, je sais comment faire disparaitre toutes tes craintes …
Il prit délicatement me mains et les plaça à la tête du baldaquin et me murmura de me laissé aller, de ne plu penser à rien. De ses mains expertes il retira un a un les boutons de mon chemisier. De tendres bisous commençaient à réveiller les papillons qui sont en moi. Il ôta petit à petit mes vêtements et alla à la découverte de mon corps. Celui-ci répondait à cette agréable torture.
Il s’allongeât et quelle merveilleuse sensation que de sentir son corps contre le mien.
Ses mains continuaient leur expédition, il frôlât la dentelle de ma lingerie, il s’appuyât plus fort contre moi. Il jouait avec son doigt tout en continuant de me couvrir de tendres bisous. Je désirai qu’il aille plus loin, mon corps voulait s’offrir à lui. Il me regarda avec un grand sourire et dit je dois partir …


La rosée du matin

3 commentaires:

  1. Ah mais, on s'encanaille ici, Rosée du matin !

    Les marins sont plein de hardiesse, sans crainte qu'ils se défilent de timidité ou suffisance.
    Tu sembles apprécier, il fait semblant de partir c'est une ruse pour que tu le retiennes...

    Besos !^^
    Jack

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  2. Mummm!!! J'adore!!! Mais moi je n'aurai pas pu m'empêcher de le retenir!! En plus sur un si beau bateau!! Quelle aventure Rosée, tu m'épates!!! Et je t'envie!!!! Plein de bisous!! Bravo!!!

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  3. Ah voilà sans doute l'histoire dont tu me parlais tantôt !
    J'adore !
    Et surtout comme ton ravisseur jouait avec son doigt...
    C'est charmant !

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